La piste terroriste de cet acte de violence est écartée. Selon le procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, il s'agit de "violences avec armes" après qu'une voiture a foncé jeudi 29 mars en direction de militaires de la caserne de Varces-Allières-et-Risset (Isère) qui faisaient leur footing.
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"Nous ne sommes pas dans une affaire de terrorisme, très clairement", a déclaré jeudi 29 mars, le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, lors d'une conférence de presse après qu'un automobiliste a foncé jeudi dans la matinée sur des militaires à Varces-Allières-et-Risset (Isère). "On n'est pas dans une tentative d’homicide, plus dans des violences avec arme", a-t-il indiqué. Pour Jean-Yves Coquillat, "il faut ramener cette cette affaire à de plus justes proportions".
Un automobiliste s'est arrêté à hauteur d'un groupe de sept militaires qui faisaient leur footing, et s'est mis à crier. Il leur a dit, en montrant la maison d'arrêt située en face : "Je ne vous donne pas 30 secondes sur l'avenue." Un peu plus tard, il s'est adressé à un deuxième groupe de quatre militaires qui revenait vers la caserne. Un des militaires indique que le conducteur a lancé des insultes en arabe comme "fils de pute" et "sale Français". Puis il a fait demi-tour et a foncé sur le groupe, avant de mettre "un coup de volant pour se rabattre sur la route," a décrit le procureur.
L'homme a été interpellé à la mi-journée dans la cité de l'Arlequin, à Grenoble, endormi dans la voiture recherchée. "Le véhicule est celui d'une jeune femme qui est stagiaire dans une crèche à proximité. Cette jeune femme s'est présentée à la crèche avec un oeil au beurre noir, elle était accompagnée d'un homme qui était semble-t-il assez excité et semblait sous l'emprise de l'alcool", a expliqué le procureur. La jeune femme a également été interpellée.
Le suspect s'appelle Anouar N. et a 25 condamnations à son casier judiciaire, selon le procureur. Il s'agit de "condamnations de droit commun pour des faits de vols, de violence, de rébellion ou des infractions routières." Jean-Yves Coquillat a ajouté qu'Anouar N. avait effectué deux séjours en prison "assez longs" à Varces, et "qu'aucune radicalisation" n'avait été remarquée pendant sa détention. "Il est complètement inconnu de tous les services chargés de la lutte contre le terrorisme", a-t-il souligné.
"Il semble qu’on a affaire à quelqu’un qui semblait excité et qui a foncé sur des militaires dans ce qui est peut-être une colère à cause du fait qu’ils ont traversé", a estimé le procureur de Grenoble qui a indiqué que les investigations se poursuivent, et une perquisition est en cours au domicile de l'homme interpellé. Dans un tweet, la préfecture de l'Isère a dénoncé un "acte odieux".
Un automobiliste s'est arrêté à hauteur d'un groupe de sept militaires qui faisaient leur footing, et s'est mis à crier. Il leur a dit, en montrant la maison d'arrêt située en face : "Je ne vous donne pas 30 secondes sur l'avenue." Un peu plus tard, il s'est adressé à un deuxième groupe de quatre militaires qui revenait vers la caserne. Un des militaires indique que le conducteur a lancé des insultes en arabe comme "fils de pute" et "sale Français". Puis il a fait demi-tour et a foncé sur le groupe, avant de mettre "un coup de volant pour se rabattre sur la route," a décrit le procureur.
L'homme a été interpellé à la mi-journée dans la cité de l'Arlequin, à Grenoble, endormi dans la voiture recherchée. "Le véhicule est celui d'une jeune femme qui est stagiaire dans une crèche à proximité. Cette jeune femme s'est présentée à la crèche avec un oeil au beurre noir, elle était accompagnée d'un homme qui était semble-t-il assez excité et semblait sous l'emprise de l'alcool", a expliqué le procureur. La jeune femme a également été interpellée.
Lourd casier judiciaire
Le suspect s'appelle Anouar N. et a 25 condamnations à son casier judiciaire, selon le procureur. Il s'agit de "condamnations de droit commun pour des faits de vols, de violence, de rébellion ou des infractions routières." Jean-Yves Coquillat a ajouté qu'Anouar N. avait effectué deux séjours en prison "assez longs" à Varces, et "qu'aucune radicalisation" n'avait été remarquée pendant sa détention. "Il est complètement inconnu de tous les services chargés de la lutte contre le terrorisme", a-t-il souligné.
"Il semble qu’on a affaire à quelqu’un qui semblait excité et qui a foncé sur des militaires dans ce qui est peut-être une colère à cause du fait qu’ils ont traversé", a estimé le procureur de Grenoble qui a indiqué que les investigations se poursuivent, et une perquisition est en cours au domicile de l'homme interpellé. Dans un tweet, la préfecture de l'Isère a dénoncé un "acte odieux".
Ce matin, vers 9h, un automobiliste aurait tenté de renverser des militaires du 93e RAM de Varces qui faisaient leur footing. L'enquête sur cet acte odieux est confiée à la PJ de Grenoble par le parquet de Grenoble
— Préfet de l'Isère (@Prefet38) 29 mars 2018