Dans ce Patitifa dédié à Wallis et Futuna, nous découvrirons le choix difficile de beaucoup d'îliens de s'exiler dans l'hexagone. A découvrir, lundi 17 mai à 19h40 !
Situé à 22 000 kilomètres de Paris, Wallis-et-Futuna est le territoire français qui connaît la plus forte expatriation en proportion de sa population.
Vivre aux antipodes, loin du clan familial, de la pression coutumière, pour certains c'est une bouée de sauvetage, pour d'autres c'est un déchirement. Mais tous ont mis en place des stratégies pour s'adapter, pour contrer le mal du pays, pour amener un peu d'Océanie dans leur vie quotidienne.
S'exiler pour s'engager dans l'armée
Pendant longtemps, l’armée a constitué l’unique débouché pour ces hommes aux physiques de colosses. Pour lutter contre le mal du pays et souder leurs hommes, l'adjudant-chef Alexandre et l'adjudant Moana, originaires de Wallis, ont crée une formation unique au monde "le XV du Pacifique" une équipe de rugby militaire constituée de joueurs originaires de Polynésie, Wallis et Futuna ou de Nouvelle-Calédonie.
Leur histoire commune, celle de l'exil, est racontée dans leur chant de ralliement le Haka du XV du Pacifique, "Toho te vaka" ce qui signifie littéralement tire ta pirogue.
S'exiler pour étudier
Pour intégrer un sport-étude, Falhé, 12 ans, a accepté de s'exiler loin de sa famille. Cet exil douloureux mais nécessaire a été aussi le choix de Tuamanaia, première Wallisienne à intégrer Sciences-Po. Le choix de l'Hexagone est un sacrifice financier pour les familles mais aussi une grosse pression pour les enfants qui se sentent dans l'obligation de réussir.
S'exiler pour travailler
Taméha est maintenant complètement intégré. Sa vie est dans l'Hexagone. Pourtant, cela n'a pas été facile pour cet entrepreneur, sorti de la rue avec l'aide de la communauté Wallisienne.
REPLAY
FICHE TECHNIQUE
Réalisation : Claire Perdrix
Production : What's Up production
Durée : 52 minutes
Année : 2020