Le top départ est pour bientôt. Il faut donc désinfecter les bus, et vérifier que les moteurs et l’indispensable climatisation fonctionnent parfaitement. Le RAÏ, c’est 360 arrêts sur toute la Grande Terre, et une quarantaine de véhicules.
Sur une année, on a 420 000 titres vendus, l’année dernière avec le confinement, on est tombé à 360 000 titres, cette année, je pense que nous aurons perdu environ 100 000 usagers avec la crise sanitaire.
Au QG du syndicat mixte de transport interurbain, le SMTI, les réunions quotidiennes avec les forces vives permettent d’actualiser les informations transmises ensuite à tous les chauffeurs. Mais attention, le protocole imposé par le service des transports du gouvernement et par la DASS sera strict et non négociable.
La réglementation impose au Raï que l’ensemble des passagers dispose du pass sanitaire. Face à cette obligation, les chauffeurs devront vérifier via l’application en ligne que les usagers disposent d’un pass sanitaire valide pour entrer dans le bus.
Un protocole strict
40 smartphones ont été achetés pour que les chauffeurs soient formés à l’application de vérification du QR code. Sans pass sanitaire, à partir de 18 ans, un test PCR de moins de 72 heures sera accepté, ainsi qu’un certificat de guérison. Tout le monde devra évidemment porter un masque, y compris les enfants de 12 ans et plus, sans oublier le gel hydro-alcoolique.
Des contraintes indispensables aux déplacements. “Le service public doit permettre aux Calédoniens de se déplacer, d’aller voir la famille, d’aller faire ses courses, donc le Raï doit s’inscrire dans cette logique partagée", précise Olivier Thupako, directeur du SMTI.
Seule spécificité : pas de limitation de places pour que la majorité puisse en profiter. Le départ de la flotte est prévu pour le mardi 2 novembre.
Reportage de Karine Arroyo et Maurice Carawiane :