120 demandeurs d’asile… en quête d’une vie meilleure

Les 120 migrants sri-lankais, arrivés samedi à Sainte-Rose, ont formulé une demande d’asile. Actuellement placés en zone d’attente dans un gymnase de Duparc à Sainte-Marie, nous avons pu les rencontrer. Certains ont accepté de nous raconter leur espoir d’une vie meilleure.
 
Après plusieurs jours en mer, ils ont posé leurs pieds sur le sol réunionnais samedi dernier. Le navire qui les transportait arriverait d’Indonésie. Au deuxième jour de leur présence dans l’île, tous sont maintenus en zone d’attente dans un gymnase situé à Duparc, dans la commune de Ste-Marie. La chaleur y est étouffante. Des petits ventilateurs ont été disposés ici et là pour ventiler l’endroit. Installés sur des lits de camps, tous attendent de s’entretenir avec l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides), par visio-conférence, après avoir formulé le souhait d’obtenir l’asile. Une procédure qui s'annonce longue, compte tenue du nombre de demandes.

120 Sri-lankais, candidats à l’immigration. Des femmes, des enfants, des hommes en quête d’une vie meilleure. Certains sont handicapés, d’autres amputés, des enfants malades. L’un d’entre eux nous a raconté son exil forcé.

« J’ai plein de problème au Sri-Lanka, c’est pourquoi j’ai choisi de partir en Indonésie. Je ne savais pas que j’allais venir ici. J’étais réfugié là-bas pendant deux mois et là-bas quelqu’un m’a dit le 27 mars dernier qu’un bateau partait pour la Nouvelle-Zélande ».

 
Comme cet homme, chacun a autant de raisons de vouloir quitter son pays. La guerre, l’insécurité, l’espoir de vivre mieux ailleurs.
 

Les 3 passeurs en garde en vue

Les trois membres d’équipage, soupçonnés d’être des passeurs, ont été placés en garde à vue. Ils pourraient être poursuivis pour aide à l'immigration illégale en bande organisée. Pour l’heure ils n’ont divulgué aucune information quant à un éventuel réseau. Ils prétendent avoir obéi à des ordres. De qui ? C’est le mystère que tentent d’élucider les gendarmes. Les trois individus devraient être jugés mercredi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Champ-Fleuri et encourent dix ans de Prison. En revanche, si les gendarmes ne disposent pas de suffisamment d’élément pour la tenue d’un procès, le procureur Eric Tuffery peut décider de confier le dossier à un juge d’instruction pour recueillir davantage d’informations.
 
Reportage ©Réunion La 1ère