Gardasil : un médecin réunionnais à l’origine de l’alerte. Un vaccin couteux, dangereux et inutile

Le médecin généraliste réunionnais, Philippe De-Chazournes s'est inquiété de la campagne publicitaire lancée par le laboratoire qui fabrique le Gardasil dès 2010.
Marie-Océane, victime d’une sclérose en plaque, après avoir été vaccinée avec le Gardasil a ému toute la France. Ce nouveau scandale impliquant un laboratoire pharmaceutique ne surprend pas le docteur De-Chazournes qui s’est opposé en 2010, à La Réunion, à la prescription de ce vaccin. 
Le Gardasil, nouveau scandale sanitaire après l’affaire du Médiator, tient la une de la presse nationale avec la plainte de Marie-Océane. La jeune fille, âgée de 18 ans, a ressenti des malaises, étourdissements, vomissements et fourmillements dans les bras et les jambes après les injections du vaccin. C’était en 2010. Après deux ans de calvaire, une sclérose en plaque est finalement diagnostiquée.
Philippe De-Chazournes, médecin généraliste installé sur l’île de La Réunion, a été l’un des premiers à s’inquiéter des effets indésirables du Gardasil quand ce médicament est arrivé sur le marché : « En 2008, le laboratoire qui a créé ce vaccin lance une vaste campagne publicitaire à travers la France. La Réunion est, l’un des premiers départements, touchée par la vague Gardasil. Immédiatement, j’observe que cette publicité indépendante est réalisée par le laboratoire sans l’intervention de l’Etat. Je me renseigne et j’apprends que le vaccin coûte une petite fortune (environ 150 euros) pour une maladie qui concerne 1000 femmes par an en France et qui est facilement détectable avec des frottis ».
 
La santé et les laboratoires incompatibles
 
Le docteur Philippe De-Chazournes, comme d’autres praticiens, va s’opposer à cette vaccination inutile. Malheureusement, le mal est fait et des dizaines de mères de familles accompagnent leurs filles, vaccin dans le sac, pour les prémunir du cancer du col de l’utérus.
Marie-Océane ne sera pas la seule victime de cette automédication. Avec le recul, les agences de veilles sanitaires de France et d’Europe reconnaissent que le Gardasil n’était peut être pas utile, mais comment juger de l’efficacité d’un médicament qui est censé vous protéger contre un cancer que vous pourriez développer dans 30 ans ?
Cette question n’est pas si anodine et ouvre de nombreuses perspectives aux laboratoires pharmaceutiques. Philippe De-Chazournes s’inquiète encore : « La législation européenne affirme dans son article 1 : vouloir protéger la santé des citoyens, c’est bien ! Elle précise également dans son article 2 ne pas s’opposer au bon développement de l’industrie pharmaceutique ». 
 
Avale la pilule
 
Les affaires du Médiator et Gardasil seront-elles suivies de celle de la pilule de troisième génération. En 2012, une utilisatrice victime d’un accident vasculaire cérébral, six ans plus tôt, porte plainte contre le laboratoire à l’origine du médicament pour manque d’information. Il n’était pas précisé que cette pilule pouvait provoquer de graves troubles vasculaires. Résultat, trois mois seulement après être passé à la Meliane, la jeune fille tombe gravement malade. Elle avait, alors, 19 ans.
Aujourd’hui, des dizaines de Marion ont été recensées à travers la France (plus de 200 plaintes sont entre les mains de la justice) et pourtant, les autorités sanitaires européennes ont autorisé en juillet dernier le retour de Diane 35. Certes, les contres indications sont désormais visibles, mais combien de drames humains risque-t-il encore de se produire ?
Comme l’ont démontré les affaires du Gardasil et du Médiator, La Réunion n’est pas à l’abri de cette nouvelle affaire médicamenteuse.
 

Gadarsil





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