Sud-africain, britannique et maintenant brésilen, trois types de variants ont été identifiés à La Réunion. Des cas importés ont été confirmés grâce au séquençage, mais aussi des cas autochtones confirmant la circulation des variants dans l’île.
13 nouveaux cas de variants ont été confirmés hier soir, jeudi 4 février, à La Réunion. Parmi eux, un tout premier cas de variant brésilien, a été confirmé par le ministre de la Santé lors de la conférence de presse du gouvernement.
23 cas de variants identifiés à La Réunion
Au total, 23 cas de varaints ont été identifiés dans le département : 20 cas de variant sud-africain, 2 cas de variant britannique et 1 cas de variant brésilien. Le tout premier dans l’île fut un cas de variant sud-africain, confirmé le 17 janvier.
Avant même l’annonce de ce premier cas, la septaine a été remise en place pour les voyageurs arrivant à La Réunion. Décidée le 15 janvier, elle est entrée en vigueur de 18 janvier. Les motifs impérieux feront leur retour quelques jours plus tard, le 28 janvier dernier.
Le premier cas de variant britannique sera, lui, annoncé le lundi 1er février. Celui du variant brésilien, l’a été hier soir, jeudi 4 février. La variante originaire du brésil est définie par les mêmes mutations des gènes que les variantes de Grande-Bretagne et d’Afrique du Sud, mais avec des mutations supplémentaires, qui d’après les premières données laissent craindre une plus grande contagiosité.
Le séquençage pour identifier les variants
C’est grâce au séquençage des échantillons prélevés lors des tests de dépistage du Covid-19 que les variants peuvent être identifiés. Un système de séquençage rapide permet de rendre le résultat en 48 heures. Les analyses sont réalisées par les scientifiques de l’unité UMR Pimit, au CYROI. 66 séquençages par semaine sont actuellement réalisés.
Tous les échantillons ne peuvent cependant pas être analysés, près de 20 000 tests ont par exemple été réalisés la dernière semaine de janvier. Un nouveau séquenceur doit arriver début mars dans l’île. Selon le Dr Patrick Mavingui, directeur de l’unité de recherche Pimit de l’Université de La Réunion, du CNRS et de l’IRD au CYROI, il va y avoir une augmentation du rythme de séquençage, mais il faut quand même faire une enquête épidémiologique pour ne pas séquencer le tout-venant.
Reportage de Réunion la 1ère.