Avec ses tapis rouges, ses éléphants bariolés et sa grande yourte, le stade Sarda Garriga a pris des airs de village oriental pour accueillir les célébrations du Dipavali qui débutent ce jeudi 4 novembre.
Annulée l’an dernier en pleine épidémie de Covid, la traditionnelle fête de la Lumière fait son grand retour dans la ville de Saint-André, à la grande joie des communautés tamoules de l’île qui se préparent pour l'occasion.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Une mela mais pas de défilé
Autour du podium où se dérouleront spectacles de chants et danses indiennes, une "mela", reproduction d’un village indien, abritera stands de commerçants et restaurateurs proposant des produits typiques. Sans oublier l’exposition photo rétrospective des précédentes éditions.
"On essaye de tout mettre en évidence pour accueillir les clients, et donner un nouveau souffle à a cette fête deux ans après la dernière" explique M. Ramsamy, en train d’installer son étal. "Ce village indien, ça va nous faire visiter, promener, et respirer aussi pour toutes les familles de la Réunion. Ça va ramener de la lumière dans cette ville de Saint-André", souhaite le commerçant.
"Il a fallu s’adapter aux mesures imposées par la préfecture (…) pour réaliser ce Dipavali dans les conditions de sécurité maximum"
Une 32e édition frappée toutefois du sceau des contraintes sanitaires et l’impossibilité pour les associations, comme les services de la commune, d’organiser l’habituel défilé. L’enceinte du stade ne sera d’ailleurs accessible que sur présentation du pass sanitaire. "Il a fallu s’adapter aux mesures imposées par la préfecture et la législation actuelle pour réaliser ce Dipavali dans les conditions de sécurité maximum, car le Covid est toujours là", rappelle Hubert Haillot, chef de cabinet du maire, alors que la situation sanitaire se dégrade à nouveau dans le département.
"Lumière d’espoir"
"Ça fait un pincement au cœur de ne pas avoir de défilé cette année. Mais on aura malgré tout un lieu de vie avec de la nourriture, des danses, des chants pour plaire au plus grand nombre. C’est important pour les Saint-Andréens car le Dipavali est un événement cultuel et culturel incontournable et indissociable de la ville de Saint-André", souligne Hubert Haillot.
"On va fêter avec ferveur et gaieté car Dipavali c’est la victoire de la lumière sur l’ombre", reprend M. Ramsamy, qui espère que "les gens vont respecter le plus important, la distanciation sociale."
"Lumière d’espoir", c’est d’ailleurs la thématique choisie par les organisateurs pour cette 32e édition, afin, comme le rappelle Hubert Haillot, "de sortir de cette situation très difficile" de la crise sanitaire.