L'annonce a été faite hier, mardi par le ministre de l'Education nationale : Mayotte bénéficiera d'un plan de développement de l'éducation de 500 millions d'euros sur 5 ans. Une mesure inédite.
Mayotte : un plan de développement de 500 millions d’euros pour l’éducation
Mayotte 1ère revient sur la visite du ministre de l’Education nationale dans l’île. Une visite ministérielle de deux jours qui s’est terminée hier, mardi 28 août, sur une déclaration forte. Jean-Michel Blanquer a en effet annoncé l’octroi de 500 millions d’euros sur 5 ans au plan de développement de l’éducation à Mayotte. Une somme considérable et inédite, a-t-il dit.
"C'est inédit dans le temps parce que c'est la première fois qu'il y a un tel plan d'investissements pour l’éducation à Mayotte et c'est inédit dans l’espace parce qu'il n’y a aucun territoire comparable en France sur lequel on mettrait une telle somme sur une telle période."
Ecoles, collèges, lycées, cantines, équipements sportifs ou internats seront au cœur de ce plan. Jean-Michel Blanquer a également annoncé la création d’ici 18 mois d’un rectorat de plein exercice. Pour cela, un nouveau vice-recteur, Stephan Martens, vient d’être nommé, détaille le journaliste.
Le ministre de l’Education nationale a pris des engagements quant aux investissements matériels mais aussi humains. Des recrutements seront faits, a-t-il dit, évoquant l’objectif de plus de professeurs mahorais titulaires. La question de l’obtention des visas pour les étudiants étrangers, bloquée pour le moment, a également été abordée.
Comores : 61 demandes de visas étudiants "rejetées" depuis juillet
Il est justement question des difficultés d’obtention de visas pour les étudiants comoriens dans Al-Watwan. Le journaliste Abdou Moustoifa fait en effet état d’une soixantaine de refus pour des demandes de visas d’étudiants comoriens.
Ainsi, s’il explique que si l’Ambassade de France a annoncé, le 2 juillet dernier, dans un communiqué la levée partielle de la suspension d’octroi de visas, les étudiants ont toujours des difficultés. Une décision d’abord saluée mais qui aujourd’hui est mise en doute par un Collectif d’étudiants.
Selon le collectif, 61 demandes ont été "rejetées" depuis cette annonce, malgré l’avis favorable d’universités françaises pour les accueillir. Des refus parfois sans réel motif, ont expliqué des étudiants au journaliste. Le collectif des étudiants comoriens aimerait désormais s’entretenir avec le ministre des Affaires étrangères au plus vite pour qu’une solution soit trouvée.
Madagascar : la Haute Cour Constitutionnelle pointée du doigt par l’Observatoire de la vie publique
C’est la plus haute institution juridique du pays. La Haute Cour Constitutionnelle est notamment chargée de statuer sur les éventuels contentieux électoraux, et pourrait donc intervenir à l’occasion des prochaines échéances électorales qui se dérouleront avant la fin de l’année.
Mais voilà, pour le Sefafi, l’Observatoire de la vie publique, un problème se pose. Ainsi, RFI fait état des doutes que soulève l’organisation.
"Lors du vote du code électoral, il y a eu plusieurs dispositions qui ont été considérées comme non conformes à la Constitution. Et la Haute Cour a donné les indications pour remplacer carrément les dispositions jugées inconstitutionnelles ! Donc la Haute Cour a légiféré à la place du Parlement. Cela, au-delà de ses compétences attribuées par la Constitution", selon Annie Rakotoniana, la porte-parole du Sefafi.
Parce que les décisions de la Haute Cour Constitutionnelle sont sans voie de recours, le Sefafi met en garde contre tout abus.