Le ou les lanceurs de fausses alertes à la bombe ont encore frappé. Ce vendredi matin, 15 établissements scolaires de La Réunion ont reçu un courriel identique faisant état d'un risque imminent.
Des levées de doute rapides pour permettre la reprise des cours
"Comme hier, les levées de doutes par les forces de l’ordre sont très rapides, si aucun constat d’intrusion n’est constaté, afin de permettre de commencer les cours le plus rapidement possible", indique dans la matinée Isabelle de Lavergne, la responsable de la communication au rectorat.
Une multiplication des alertes depuis la rentrée
Hier, jeudi 2 novembre, le rectorat faisait déjà état des alertes lancées dans 24 établissements scolaires de l'île, après, là encore, la réception d'un même mail. Mercredi, ce sont 16 établissements qui étaient concernés. Et presque autant, aux premiers jours de la rentrée scolaire, lundi et mardi.
Les syndicats de police "agacés"
Mardi, certains syndicats de police fait part de leur "agacement", suite à la multiplication de ces fausses alertes à la bombe. Des alertes qui mobilisent une très grande partie des effectifs de police, avait notamment rappelé Mickael Hoarau, le secrétaire régional du syndicat UNSA Police.
Deux enquêtes ouvertes
Pour rappel, deux enquêtes ont été ouvertes, l'une a été confiée au Service territorial de la police judiciaire et l'autre à la Section de recherches de gendarmerie. Envoyer une fausse alerte à la bombe est passible de 2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.