Satisfaction n’a pas été apportée aux syndicats lors du Comité Technique d’Etablissement extraordinaire de ce mercredi 14 février. La grève se poursuit donc pour Fo Santé et la CFTC. La CFDT reprend, elle aussi, son mouvement.
Une cinquantaine de membres du personnel s’était massée dans les jardins du siège du CHU de La Réunion, à Saint-Paul, ce mardi 14 février, pour mettre la pression sur la direction. Elle rencontrait les représentants du personnel à l’occasion d’un Comité d’Etablissement extraordinaire pour évoquer, à nouveau, le plan de retour à l’équilibre, validé lors du Copermo du 31 janvier dernier à Paris.
Des avancées insuffisantes
Alors que les syndicats attendaient des précisions quant à la répartition de l’enveloppe allouée en échange du plan d’économies, peu de réponses semblent avoir été apportées. Si la CFDT, qui a suspendu son mouvement de grève après avoir obtenu des engagements de la part du directeur, Lionel Calenge, estime au sortir de la réunion que des avancés ont été actées, le compte n’y est pas pour autant.
Certes, l’Agence Régionale de Santé a confirmé qu’elle accompagnerait financièrement les départs à la retraite volontaires et la direction a réaffirmé qu’elle examinerait le cas des contractuels si la situation financière du CHU s’améliorait, mais la suppression des postes et des lits n’a elle pas évoluée, confirme Expédit Lock-Fat, le secrétaire départemental de la CFDT.
Suppressions de postes et de lits sont maintenues
Selon David Belda, le secrétaire départemental de FO Santé, 17 soignants ont bien été identifiés comme étant proches du départ et ne seront pas remplacés. Ils compteront ainsi parmi les suppressions générales de postes, mais 25 postes parmi les services techniques, logistiques ou encore informatiques restent flous. Pour le syndicaliste, rien de concret n’est en effet envisageable à ce sujet tant que les directeurs des services concernés n’ont pu prouver qu’ils pourront continuer à fonctionner sans ces postes.
Les engagements passés ne sont pas respectés
Mais la suppression de postes n’a de toute façon pas lieu d’être selon Jean-Yves Hoarau, président de la CFTC Santé. D’après le protocole de sortie de grève de mars 2017, si des subventions sont accordées, et c’est là le cas avec 56,6 millions alloués au fonctionnement et une enveloppe à venir pour l’investissement selon lui, il ne doit pas y avoir de suppressions de postes et de lits mais bien un redéploiement du personnel en fonction de l’activité.
Les syndicats désormais unis dans la grève
L’examen du volet social du Copermo, promis par la direction, ne semble donc pas avoir satisfait les organisations syndicales. En conséquence, c’est désormais unies qu’elles feront grève, FO Santé et la CFTC ayant annoncé poursuivre leur mouvement tandis que la CFDT reprend le sien.
Des avancées insuffisantes
Alors que les syndicats attendaient des précisions quant à la répartition de l’enveloppe allouée en échange du plan d’économies, peu de réponses semblent avoir été apportées. Si la CFDT, qui a suspendu son mouvement de grève après avoir obtenu des engagements de la part du directeur, Lionel Calenge, estime au sortir de la réunion que des avancés ont été actées, le compte n’y est pas pour autant.
Certes, l’Agence Régionale de Santé a confirmé qu’elle accompagnerait financièrement les départs à la retraite volontaires et la direction a réaffirmé qu’elle examinerait le cas des contractuels si la situation financière du CHU s’améliorait, mais la suppression des postes et des lits n’a elle pas évoluée, confirme Expédit Lock-Fat, le secrétaire départemental de la CFDT.
Suppressions de postes et de lits sont maintenues
Selon David Belda, le secrétaire départemental de FO Santé, 17 soignants ont bien été identifiés comme étant proches du départ et ne seront pas remplacés. Ils compteront ainsi parmi les suppressions générales de postes, mais 25 postes parmi les services techniques, logistiques ou encore informatiques restent flous. Pour le syndicaliste, rien de concret n’est en effet envisageable à ce sujet tant que les directeurs des services concernés n’ont pu prouver qu’ils pourront continuer à fonctionner sans ces postes.
Les engagements passés ne sont pas respectés
Mais la suppression de postes n’a de toute façon pas lieu d’être selon Jean-Yves Hoarau, président de la CFTC Santé. D’après le protocole de sortie de grève de mars 2017, si des subventions sont accordées, et c’est là le cas avec 56,6 millions alloués au fonctionnement et une enveloppe à venir pour l’investissement selon lui, il ne doit pas y avoir de suppressions de postes et de lits mais bien un redéploiement du personnel en fonction de l’activité.
Les syndicats désormais unis dans la grève
L’examen du volet social du Copermo, promis par la direction, ne semble donc pas avoir satisfait les organisations syndicales. En conséquence, c’est désormais unies qu’elles feront grève, FO Santé et la CFTC ayant annoncé poursuivre leur mouvement tandis que la CFDT reprend le sien.