Lundi a débuté la 24e session de la commission de l'océan Indien concernant la pêche aux thons albacore, germon, big-eye et listao (bonite à dos rayé). Ces espèces sont surpêchées et, au moins, deux sont menacées d'extinction à court terme. Il va être question de quotas.
Toute la semaine, les états membres de la Commission de l'océan Indien discutent des mesures urgentes à prendre pour préserver la pêche du thon dans notre région. Avec la mise en service des thoniers senneurs, la multiplication des palangriers en provenance d'Indonésie et de leurs bateaux usines, plus ou moins déclarés, la ressource halieutique est en danger.
Les études des organismes, officiels, spécialisés dans la protection des océans démontrent toutes que la pression de pêche doit être régulée sous peine de voir des espèces disparaître. L'albacore et le big eye sont les plus menacés, mais il est urgent de se préoccuper de l'avenir la bonite listao (appelée improprement thon) et du germon (thon blanc).
L'avenir du thon albacore est dans le rouge depuis 5 ans
Aujourd'hui, Le Mauricien note les inquiétudes du gouvernement mauricien avec l'ouverture de cette téléconférence (Covid-19 oblige). Le site d'information évoque le danger pour l'emploi sur le "seafood hub". Il est question de 4 000 disparitions de postes si des restrictions drastiques sont adoptées.
Pourtant, au regard des dernières études, il semble difficile d'envisager une demie mesure.
Le dernier rapport de 2019 de la 21ème session du Groupe de travail de la CTOI sur les thons tropicaux est difficile à lire, mais précis. Le rouge permet d'attirer l'œil sur les urgences absolues et le orange sur les préoccupations immédiates. Ce document, commandé par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, est une base de travail solide.
Les deux espèces les moins menacées se rapprochent dangereusement des zones d'alerte.
La commission des pêches devrait instaurer des quotas