Le porte parole du comité mauricien de lutte contre le Covid-19 a tenu à rassurer la population sur la fiabilité des tests. Un procédé qui n'a pas été validé par l'OMS souligne les opposants. Cette polémique a pris naissance après les dépistages positifs de deux policiers, finalement, négatifs.
Lundi 27 avril 2020, deux policiers mauriciens, soumis à un dépistage avec des tests rapides, sont déclarés positifs. Mercredi 29, testés à nouveau, les deux membres des forces de l'ordre sont rassurés en étant déclarés négatifs. Le docteur Zouberr Joomaye a précisé à Ion News que cette erreur est due à une : "Interprétation erronée".
Le porte-parole a souligné que toutes les personnes testées positives sont soumises à un second examen. Il a également rappelé que ce test, utilisé massivement par la Corée-du-Sud avec succès, a été validé par l’Indian Council for Medical Research, contrairement à l'OMS comme le précise L'Express de Maurice.
En attendant un retour d'expérience de l'ensemble des pays qui ont utilisé les tests rapides non-validés, il est, pour l'heure, l'unique outil pour effectuer des dépistages à grande échelle.
Ce n'est pas parfait, mais ce test a donné des résultats satisfaisants pour les responsables de la santé publique des pays où il a été utilisé. Il implique des contres expertises, voire plusieurs en cas de doute, comme l'a démontré le cas d'une religieuse à Madagascar.
Au-delà de la polémique, l'île Maurice qui n'a pas enregistré de nouveau cas dans les dernières 24 heures et compte désormais 13 patients, en cours de traitement se prépare doucement au déconfinement.
Le porte-parole a souligné que toutes les personnes testées positives sont soumises à un second examen. Il a également rappelé que ce test, utilisé massivement par la Corée-du-Sud avec succès, a été validé par l’Indian Council for Medical Research, contrairement à l'OMS comme le précise L'Express de Maurice.
Ces tests ou rien !
En attendant un retour d'expérience de l'ensemble des pays qui ont utilisé les tests rapides non-validés, il est, pour l'heure, l'unique outil pour effectuer des dépistages à grande échelle.
Ce n'est pas parfait, mais ce test a donné des résultats satisfaisants pour les responsables de la santé publique des pays où il a été utilisé. Il implique des contres expertises, voire plusieurs en cas de doute, comme l'a démontré le cas d'une religieuse à Madagascar.
Au-delà de la polémique, l'île Maurice qui n'a pas enregistré de nouveau cas dans les dernières 24 heures et compte désormais 13 patients, en cours de traitement se prépare doucement au déconfinement.