La CASUD va-t-elle survivre à cette crise ? L’intercommunalité du Sud est en proie aux divisions. Les maires de Saint-Philippe et Saint-Joseph font face à ceux du Tampon et l’Entre-Deux. Une nouvelle tentative de conciliation est en cours sous l’arbitrage de l’Etat.
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Toujours pas d’accord entre les maires de la CASUD. Après dix-sept jours de crise, ils avaient rendez-vous à la sous-préfecture de Saint-Pierre, ce lundi 27 juillet. Au programme : une réunion de la dernière chance arbitrée par les services de l’Etat pour tenter d’éviter l’explosion de l’intercommunalité.
Depuis la réélection d’André Thien-Ah-Koon à la présidence de la CASUD, la fronde gagne du terrain. Le maire de Saint-Joseph Patrick Lebreton, candidat déchu à la présidence de la CASUD, dénonce une gestion de l’intercommunalité plus favorable aux deux communes des Hauts du Sud qu’à celles du Sud Sauvage.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
D’un côté, le maire de Saint-Philippe, Olivier Rivière et celui de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, étaient présents. De l’autre, seul le maire du Tampon, André Thien-Ah-Koon, favorable à l’arbitrage de l’Etat, était présent. Son premier vice-président, Bachil Valy, le maire de l’Entre-Deux, s’est excusé pour raison médicale.
Après deux heures de discussion à huis clos, la tentative de conciliation n’a pas abouti pour le moment. Un nouveau calendrier a été fixé avec la tenue, vendredi prochain, d’un conseil communautaire. L’examen du compte administratif sera à l’ordre du jour. Ce volet est incontournable pour le bon fonctionnement de l’intercommunalité. Pour autant, la question de l’avenir de la CASUD n’est pas définitivement réglée.
Vendredi dernier, les maires du Tampon, André Thien-Ah-Koon, et de l’Entre-Deux, Bachil Valy, avaient détaillé les comptes de la CASUD en public. L’objectif : affirmer haut et fort qu’il n’y a pas de favoritisme pour leurs deux communes, en réponse aux propos de Patrick Lebreton.
Si aucun accord n’est trouvé, André Thien-Ah-Koon, président de la CASUD, assure déjà qu’il ne fera pas obstacle au départ de Saint-Philippe et de Saint-Joseph, même s’il regrette cette brouille après 33 ans d’histoire commune.
Depuis la réélection d’André Thien-Ah-Koon à la présidence de la CASUD, la fronde gagne du terrain. Le maire de Saint-Joseph Patrick Lebreton, candidat déchu à la présidence de la CASUD, dénonce une gestion de l’intercommunalité plus favorable aux deux communes des Hauts du Sud qu’à celles du Sud Sauvage.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
La CASUD : des négociations sous l'arbitrage de l'Etat
St-Philippe et St-Joseph contre le Tampon et l’Entre-Deux
Ce lundi, le rendez-vous de travail s’est tenu dans un climat des plus glacials. Les maires des quatre communes sont arrivés de manière échelonnée, comme pour ne pas se croiser. A la table des discussions, le sous-préfet, Lucien Giudicelli, était chargé de jouer les médiateurs entre les élus.D’un côté, le maire de Saint-Philippe, Olivier Rivière et celui de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, étaient présents. De l’autre, seul le maire du Tampon, André Thien-Ah-Koon, favorable à l’arbitrage de l’Etat, était présent. Son premier vice-président, Bachil Valy, le maire de l’Entre-Deux, s’est excusé pour raison médicale.
Après deux heures de discussion à huis clos, la tentative de conciliation n’a pas abouti pour le moment. Un nouveau calendrier a été fixé avec la tenue, vendredi prochain, d’un conseil communautaire. L’examen du compte administratif sera à l’ordre du jour. Ce volet est incontournable pour le bon fonctionnement de l’intercommunalité. Pour autant, la question de l’avenir de la CASUD n’est pas définitivement réglée.
Des discussions qui continuent à distance
Tout au long de la semaine, les négociations vont se poursuivre à distance pour déterminer les contours d’un "pacte de gouvernance" entre les quatre communes de la CASUD. Ces discussions, en affichage apaisées, restent tendues. La crise laissera des traces et de l’amertume.Vendredi dernier, les maires du Tampon, André Thien-Ah-Koon, et de l’Entre-Deux, Bachil Valy, avaient détaillé les comptes de la CASUD en public. L’objectif : affirmer haut et fort qu’il n’y a pas de favoritisme pour leurs deux communes, en réponse aux propos de Patrick Lebreton.
Si aucun accord n’est trouvé, André Thien-Ah-Koon, président de la CASUD, assure déjà qu’il ne fera pas obstacle au départ de Saint-Philippe et de Saint-Joseph, même s’il regrette cette brouille après 33 ans d’histoire commune.