Le bilan humain risque d'être extrêmement lourd, après le passage du cyclone Chido à Mayotte. "Je pense qu'il y aura certainement plusieurs centaines [de morts], peut-être approcherons-nous le millier, voire quelques milliers", a expliqué dimanche 15 décembre le préfet du département François-Xavier Bieuville à Mayotte la 1ère.
"Difficile d'avoir un décompte officiel"
Mentionnant pour l'instant le chiffre de "neuf décédés" et de centaines de blessés, le préfet a expliqué qu'il était "extrêmement difficile d'avoir un décompte officiel". La tradition musulmane, pratiquée par la majorité de la population de l'île, requiert d'enterrer les morts dans les 24 heures suivant leur décès.
L'alerte rouge levée
À plus de 500 km de l'archipel après son atterrissage sur la côte mozambicaine, le cyclone "ne présente plus une menace" annonce la préfecture du département dans un communiqué. Elle appelle à rester "vigilant face à un risque de vagues submersion". Une "phase de sauvegarde cyclonique" est désormais en place, alors que les services de secours et les opérateurs d'électricité et d'eau poursuivent leur travail.
Renforts en chemin
Des renforts sont en voie d'acheminement depuis La Réunion, d'où trois avions militaires et un bateau de la Marine sont partis ce dimanche avec du matériel et des personnels. Un autre avion, l'A400M, arrivé en fin de journée à Gillot, décollera demain matin pour Mayotte.
Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, et celui des outre-mer, François Noël Buffet, sont attendus lundi 16 décembre dans l'île.