Le colonel Loubry, ancien directeur du SDIS 974, a été condamné à 3 mois de prison avec sursis pour discrimination en retenant le critère géographique. L'affaire remonte à 2015. Elle opposait le prévenu à un adjudant originaire de métropole.
L'affaire de discrimination en retenant le critère géographique qui opposait le colonel Loubry à un adjudant, originaire de métropole, vient de prendre fin avec la condamnation à 3 mois de prison avec sursis de l'ancien patron du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS).
Depuis 2015, le plaignant voyait sa carrière stagner. Tous les avancements lui étaient refusés. Lassé de la situation, il demandait aux magistrats du tribunal administratif de se prononcer. En 2017, les juges ont levé le dernier doute et ont noté que la situation du soldat du feu est anormale.
Devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, le colonel Loubry a tenté de justifier ses décisions en se retranchant derrière, une coutume syndicale, le poids des représentants du personnel dans les commissions d'attribution des avancements. En clair, le directeur ne dirigeait pas le SDIS, même si une note signée de sa main actait la discrimination géographique lors de la commission validant l'accession au poste d'adjudant.
Malgré la posture de l'ancien colonel, les magistrats l'ont reconnu coupable et condamné à trois mois de prison avec sursis, soit un mois de moins que la peine requise par le procureur de la République.
Depuis 2015, le plaignant voyait sa carrière stagner. Tous les avancements lui étaient refusés. Lassé de la situation, il demandait aux magistrats du tribunal administratif de se prononcer. En 2017, les juges ont levé le dernier doute et ont noté que la situation du soldat du feu est anormale.
Reconnu coupable de discrimination
Devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis, le colonel Loubry a tenté de justifier ses décisions en se retranchant derrière, une coutume syndicale, le poids des représentants du personnel dans les commissions d'attribution des avancements. En clair, le directeur ne dirigeait pas le SDIS, même si une note signée de sa main actait la discrimination géographique lors de la commission validant l'accession au poste d'adjudant.
Malgré la posture de l'ancien colonel, les magistrats l'ont reconnu coupable et condamné à trois mois de prison avec sursis, soit un mois de moins que la peine requise par le procureur de la République.