A cinq jours du coup d’envoi de la campagne sucrière dans le Nord-Est, les planteurs s’inquiètent déjà des résultats. La saison cyclonique a laissé des traces. Et les tensions avec les usiniers restent vives. Perspectives avec Olivier Fontaine, membre du bureau de la FDSEA-Réunion.
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« Les prévisions sont très pessimistes » selon Olivier Fontaine. La sucrerie de Bois-Rouge, qui ouvrira le 9 juillet, avait traité plus d’un million de tonnes de cannes en 2017. « Cette année, on serait en-dessous des 850.000. Manque de tonnage et manque de richesse, parce que les cannes ont subi 3 cyclones. »
10 à 20% de pertes
Les premières données tablent sur une perte de 10%. La FDSEA s’attend à pire, « presque 20% ». Sans parler « des terrains lessivés, des chemins d’exploitations cassés », ce qui va compliquer l’acheminement des cannes vers l’usine. Le syndicat déplore un manque d’aides, contrairement aux autres filières.
Agriculteurs stigmatisés
Concernant les contrôles des chargements, pour vérifier leur conformité, Olivier Fontaine estime que « ce n’est pas une méthode de fliquer les agriculteurs. Tout le monde doit travailler dans la sérénité. Je ne vois pas pourquoi on stigmatise les agriculteurs. »
10 à 20% de pertes
Les premières données tablent sur une perte de 10%. La FDSEA s’attend à pire, « presque 20% ». Sans parler « des terrains lessivés, des chemins d’exploitations cassés », ce qui va compliquer l’acheminement des cannes vers l’usine. Le syndicat déplore un manque d’aides, contrairement aux autres filières.
Agriculteurs stigmatisés
Concernant les contrôles des chargements, pour vérifier leur conformité, Olivier Fontaine estime que « ce n’est pas une méthode de fliquer les agriculteurs. Tout le monde doit travailler dans la sérénité. Je ne vois pas pourquoi on stigmatise les agriculteurs. »