Depuis l’annonce des manifestations du 17 novembre, les syndicats prennent leurs distances avec le mouvement des Gilets jaunes. Secrétaire général de Force Ouvrière Réunion, Eric Marguerite déplore des revendications limitées aux prix des carburants.
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« Ce n’est pas un appel syndical, c’est un appel citoyen. » Invité de la matinale sur Réunion La 1ère radio, Eric Marguerite hésité à participer à l’opération : « Si j’y vais, on me voit toujours en tant que Force Ouvrière. Je ne veux pas faire de récupération, mais je suis solidaire avec ceux qui manifestent. C’est une exaspération qui s’exprime. » Au passage, comme la préfecture, il prévient : « Ceux qui vont manifester, c’est à eux d’assurer la sécurité de la manif. »
Cet élan populaire est-il l’échec des syndicats ? « Pas du tout. Les syndicats n’ont pas de reproche à se faire. On continue notre travail, défendre les salariés » répond le leader de FO sur l’île, précisant que « les syndicats auraient posé la cherté de la vie comme revendication, pas uniquement les carburants. On appelle les gens à manifester pour défendre leur retraite, leur pouvoir d’achat, mais pas pour les carburants précisément. »
Des salaires trop bas
Concernant la visite de la ministre du travail, et sa promesse d’une formation pour tous, « il faut y croire » selon Eric Marguerite, « parce qu’on ne peut pas laisser les gens sur le bord du chemin. » Pourtant, il y a « 81 métiers en tension à La Réunion, pour lesquels on ne trouve pas de salariés formés. Cela est dû notamment à des difficultés salariales. Les salaires sont faibles dans le privé, ça n’attire pas grand monde. »
Cet élan populaire est-il l’échec des syndicats ? « Pas du tout. Les syndicats n’ont pas de reproche à se faire. On continue notre travail, défendre les salariés » répond le leader de FO sur l’île, précisant que « les syndicats auraient posé la cherté de la vie comme revendication, pas uniquement les carburants. On appelle les gens à manifester pour défendre leur retraite, leur pouvoir d’achat, mais pas pour les carburants précisément. »
Des salaires trop bas
Concernant la visite de la ministre du travail, et sa promesse d’une formation pour tous, « il faut y croire » selon Eric Marguerite, « parce qu’on ne peut pas laisser les gens sur le bord du chemin. » Pourtant, il y a « 81 métiers en tension à La Réunion, pour lesquels on ne trouve pas de salariés formés. Cela est dû notamment à des difficultés salariales. Les salaires sont faibles dans le privé, ça n’attire pas grand monde. »