Echaudé par les violences urbaines d’Halloween, le MEDEF-Réunion redoute la soirée du 17 novembre. Son président, Didier Fauchard comprend le ras-le-bol citoyen, mais espère que ce mouvement n’entraînera pas de débordements. Il était l’invité de Réunion La 1ère radio, ce jeudi.
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A 48 heures du mouvement des Gilets jaunes, Didier Fauchard lance un appel « à la responsabilité de chacun samedi, de manière à ce que l’économie ne soit pas paralysée. » Et surtout, « qu’il n’y ait ni violence sur les individus, ni dégradation de biens. Quand on voit l’exemple de la pizzeria du Chaudron, quelqu’un qui investit pour créer de l’emploi, et il voit son outil de travail complètement détruit, ça a de quoi décourager. »
Le président du MEDEF-Réunion « constate une exaspération croissante chez les citoyens. Je la comprends, face à un gouvernement qui n’écoute rien. Les chefs d’entreprises sont aussi sous le coup d’une réforme qui les exaspère, celle des exonérations de charges sociales, un vrai désastre qui s’annonce. »
Un sujet que Didier Fauchard abordera avec la ministre du travail, Muriel Pénicaud, en visite à La Réunion jeudi et vendredi : « On ne peut pas demander aux entreprises d’assumer des augmentations de charges qui vont détruire une bonne partie de notre économie, et parler d’emploi. C’est absolument incohérent dans la démarche » s’agace le patron des patrons réunionnais.
« Un gouvernement qui n’écoute rien »
Le président du MEDEF-Réunion « constate une exaspération croissante chez les citoyens. Je la comprends, face à un gouvernement qui n’écoute rien. Les chefs d’entreprises sont aussi sous le coup d’une réforme qui les exaspère, celle des exonérations de charges sociales, un vrai désastre qui s’annonce. »
Un sujet que Didier Fauchard abordera avec la ministre du travail, Muriel Pénicaud, en visite à La Réunion jeudi et vendredi : « On ne peut pas demander aux entreprises d’assumer des augmentations de charges qui vont détruire une bonne partie de notre économie, et parler d’emploi. C’est absolument incohérent dans la démarche » s’agace le patron des patrons réunionnais.