Sur les 14 initialement prévues, 11 baleines ont pu être équipées de balises satellitaires Argos. Les conditions météorologiques ont rendu les opérations difficiles et lus délicates à réaliser à proximité des côtes et sur le secteur Ouest, très fréquenté par les usagers, souligne Globice.
L’ONG réunionnaise mène cette saison la campagne MIROMEN II. L’équipe scientifique a ainsi pu marquer une première baleine à bosse le 22 août dernier.
Regarder le reportage de Réunion la 1ère :
Comprendre la migration des baleines à bosse
Présentes dans les eaux réunionnaises de juin à octobre, ces géantes des mers peuvent parcourir plusieurs milliers de kilomètres entre leurs zones d’alimentation et les zones de reproduction tropicales.
Une première campagne MIROMEN I a été menée en 2013. Elle a permis d’étudier les mouvements des baleines à bosse dans l’Océan Indien. Grâce à cette seconde campagne, les scientifiques souhaitent étudier la migration retour des baleines à bosse, de l’Océan Indien à l’Antarctique.
Si l’on sait d’où elles viennent, on ne sait pas vraiment où elles vont. Mais cela devrait changer.
7 des 11 baleines ont quitté les eaux réunionnaises
Les trajectoires empruntées par les 11 baleines équipées de balises ont pu être cartographiées. Ces données sont d’ailleurs accessibles en ligne sur le site internet de Globice Réunion. Pour l’heure, 7 individus ont quitté La Réunion.
Trois d’entre elles sont descendues vers le Sud, Ti jac, Kitouni et Fonnker, et ont ainsi initié leur migration vers les zones d’alimentation en Antarctique. Deux autres, Taillevent et Gadiamb, sont arrivées à Madagascar.
Ti lamp est quant à elle au niveau du mont sous-marin La Pérouse, situé à 90MN au Nord-Ouest de La Réunion. Ti jac et Taillevent y étaient passé avant elle.