Le bras de fer se poursuit entre la direction de la SPL Estival et les salariés qui s'opposent aux licenciements prévus dans le plan social visant à redresser la société en charge des transports en commun sur les communes de la Cirest.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Lundi, au premier jour de la mobilisation, 95 employés ont répondu à l'appel de l'intersyndicale devant les locaux de la SPL Estival, à Bras-Panon. Et jusqu'à aujourd'hui, les lignes de bus du réseau sont fortement perturbées.
De Bras-Panon à Saint-Benoit
Ce mardi 14 novembre, ils se sont déplacés à Saint-Benoît, au siège de la Cirest où une réunion était prévue à 10h avec Patrice Selly, le président de l'intercommunalité par ailleurs maire de Saint-Benoit. Un rendez-vous d'abord refusé par l'intersyndicale.
Pas de réunion sans les autres maires
En début de journée, Eric Talassia, le porte-parole, faisait savoir que les représentants du personnel réclamaient aussi la présence des maires des autres communes concernées, à savoir Saint-André, Bras-Panon, Salazie, La Plaine-des-Palmistes et Sainte-Rose.
"Ils ont tous un représentant au Conseil d'administration de la SPL Estival. Ils n'ont pas vu qu'il y avait un problème et aujourd'hui c'est aux salariés de payer ! Qu'ils se bougent et qu'ils trouvent une solution !", réagit le syndicaliste.
Une légère avancée
Mais en fin de matinée, une réunion s'est finalement tenue à huis clos entre Patrice Selly et les représentants des syndicats.
Les maires de la Cirest ou leurs représentants doivent se réunir entre eux demain pour tenter de présenter une solution qui conviendrait au plus grand nombre. Celle-ci devrait être présentée à l'intersyndicale d'ici la fin de la semaine. D'ici la grève continue.
Des perturbations ce mercredi
Demain, mercredi, de nouvelles perturbations sont à prévoir.
La ligne 1 sera très fortement perturbée avec uniquement deux véhicules en circulation au lieu de neuf. Il y aura un véhicule sur deux en circulation sur la ligne 49. Les lignes 13, 17 et 44 ne seront pas desservies.
L'intersyndicale demande un renflouement de la SPL
Pour rappel, la structure publique qui cumule environ trois millions d'euros de passif a été placée en redressement judiciaire en août dernier et un plan social a été présenté en CSE le 2 novembre dernier. Une réunion qui avait d'ailleurs été boycottée par l'ntersyndicale.
Pour les salariés grévistes, un renflouement de la société est possible avec le soutien de la Cirest mais aussi de la Région Réunion.