Depuis 5h ce matin, l'intersyndicale des personnels du CHU de La Réunion manifeste au niveau du CHU Nord à Saint-Denis.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Un convoi est parti du CHU Nord à 9h
Deuxième jour de manifestation, le mouvement se renforce. Hier des tracts étaient distribués au niveau du pont Vinh-San, perturbant fortement la circulation dans le chef-lieu. Ce matin, une soixantaine de manifestants ont quitté le CHU Nord aux alentours de 9h.
Bloqués par un cordon de policiers
Le convoi se dirigeait vers le Boulevard Sud, l'intersyndicale ayant pour ambition de manifester sur le terre-plein se situant au milieu de la route. Un cordon de police a été mis en place pour bloquer les manifestants, la préfecture refuse de les laisser s’installer sur le Boulevard Sud déjà très embouteillé depuis ce matin. Selon nos informations, l’intersyndicale santé souhaite échanger avec le Directeur Régionale de l’ARS. Des députés seraient en train de se rendre sur place.
Le service de soin perturbé
Actuellement, seules les urgences sont autorisées à passer le barrage de policiers pour se rendre au CHU de Bellepierre. La manifestation devait s’arrêter comme hier aux alentours de 10h, mais se poursuit toujours.
Depuis hier, cette mobilisation s’organise pour dénoncer le déficit de l’établissement hospitalier évalué à 50 millions d'euros, sans compter les 37 millions de dettes sociales. Ce deuxième jour de contestation risque de fortement impacter l'activité de l'hôpital selon le professeur Peter Von Theobald, président de la Commission Médicale d’Etablissement du CHU de la Réunion. “Le problème va être l’accès des hôpitaux, ceux qui ont prévu de se faire soigner doivent prévoir un délai de transport beaucoup plus long que d’habitude. Il y aura probablement des déprogrammations au bloc opératoire”, a-t-il annoncé.
Une rencontre avec la ministre qui n’a rien donné
Hier, l’intersyndicale avait rencontré Fadila Khattabi, la ministre chargée des personnes handicapées. Une rencontre au goût amer pour les syndicats. Fadila Khattabi a promis de faire remonter leurs doléances au ministre de la santé Aurélien Rousseau.