L'hommage est discret, juste quatre personnes devant la tombe de Sarda-Garriga au cimetière de Mesnil-sur-l'Estrée, mais le dépôt de gerbe en souvenir de sa proclamation de l'abolition de l'esclavage à La Réunion, le 20 décembre 1848, permet de ne jamais oublier ce morceau d'histoire de la France.
Qui connaît en métropole l'histoire de Sarda Garriga ? C'est donc un geste symbolique et essentiel que viennent de réaliser quatre membres de l'association de sauvegarde du patrimoine de Mesnil-sur-l'Estrée. Ces quatre férus d'histoire de leur commune ont déposé une gerbe sur la tombe de Sarda-Garriga, le 21 mai 2018. Un geste réfléchi, voulu, afin de ne jamais oublier le commissaire général de la République qui, le 20 décembre 1848, a libéré les esclaves de La Réunion comme le souligne le journal La Dépêche sur son site.
Des Pyrénées-Orientales à l'Eure en passant par La Réunion
Après son passage, loin de la métropole, Joseph, Napoléon, Sébastien Gariga dit Sarda Garriga est rentré en métropole et s'est installé à Mesnil-Lestrée. Il y a vécu 14 ans. Originaire des Pyrénées-Orientales où il a vu le jour en 1808, Sarda Garriga s'est éteint dans cette petite commune de l'Eure en 1877. Il était âgé de 69 ans. C'est dans ce cimetière qu'il repose sous une stèle gris anthracite.
Son nom, à La Réunion, est ancré dans les mémoires et chaque 20 décembre, il est associé aux festivités.
Un geste qui intervient 48 heures avant la marche en mémoire des victimes de l'esclavage colonial. Elle a lieu ce 23 mai 2018 à Paris, le cortège s'élancera à 14 heures de la place du Louvre à la place de la République.
Des Pyrénées-Orientales à l'Eure en passant par La Réunion
Après son passage, loin de la métropole, Joseph, Napoléon, Sébastien Gariga dit Sarda Garriga est rentré en métropole et s'est installé à Mesnil-Lestrée. Il y a vécu 14 ans. Originaire des Pyrénées-Orientales où il a vu le jour en 1808, Sarda Garriga s'est éteint dans cette petite commune de l'Eure en 1877. Il était âgé de 69 ans. C'est dans ce cimetière qu'il repose sous une stèle gris anthracite.
Son nom, à La Réunion, est ancré dans les mémoires et chaque 20 décembre, il est associé aux festivités.
Un geste qui intervient 48 heures avant la marche en mémoire des victimes de l'esclavage colonial. Elle a lieu ce 23 mai 2018 à Paris, le cortège s'élancera à 14 heures de la place du Louvre à la place de la République.