Quatre membres d’une même famille, dont deux enfants, ont péri dans l’incendie d’une maison la nuit dernière à Saint-Benoît. Les voisins et proches de la famille sont sous le choc. Le père de famille est pompier volontaire. C’est un nouveau drame pour la profession.
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La ville de Saint-Benoît se réveille sous le choc ce vendredi matin. Vers 4 heures, un terrible incendie s’est déclaré dans une habitation du quartier de la Confiance, chemin Pêche. Une maman de 44 ans, ses deux petits garçons de 4 et 7 ans, et la grand-mère de 79 ans, sont décédés. Tous ont été pris au piège des flammes. Un seul rescapé : l'aîné de la famille âgé de 9 ans. La maman a réussi à sortir son fils de la maison par une fenêtre pour le mettre à l'abris chez un oncle, habitant à proximité. En tentant de porter secours aux autres membres de la famille, elle a été prise au piège des flammes.
L’émotion est vive quelques heures après le drame. "Je voyais les enfants et la mamie, les frères, je les connaissais très bien, décrit une autre habitante du quartier. Être ici tous les jours et savoir que la voisine n’est plus là, c’est terrible". Une veillée se tient ce soir au case de chemin de Ceinture, à la Confiance.
Les précisions de Réunion La 1ère :
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Suite au drame, une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les pompiers de la caserne de Saint-Benoît.
Un quartier endeuillé
Dans le quartier, tout le monde connaissait cette famille très appréciée. "Samedi dernier, j’étais à la messe, la maman m’a salué, elle était très catholique, c’était une famille très gentille, confie une voisine. C’est vraiment horrible, terrible".L’émotion est vive quelques heures après le drame. "Je voyais les enfants et la mamie, les frères, je les connaissais très bien, décrit une autre habitante du quartier. Être ici tous les jours et savoir que la voisine n’est plus là, c’est terrible". Une veillée se tient ce soir au case de chemin de Ceinture, à la Confiance.
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Un nouveau drame pour les pompiers
Le drame touche aussi la famille des sapeurs-pompiers de La Réunion. Absent au moment du drame, le papa est pompier volontaire depuis une dizaine d’années à la caserne de Saint-Benoît. Lorsque l’incendie s’est déclaré, la mère de famille lui a téléphoné. Le temps qu’il arrive sur place, la maison était déjà en feu.Les précisions de Réunion La1ère :
Une cellule psychologique
Chef de centre de Saint-Benoît, le lieutenant Arginthe était de service la nuit dernière. En arrivant sur les lieux, il apprend que la famille touchée est celle de son collègue. "Il y a de la tristesse, de la colère, de l’incompréhension, ce sont des membres de notre famille qui sont touchés", confie le lieutenant Arginthe. "Nous avons mis en œuvre tous les moyens de solidarité pour épauler et soutenir notre collègue dans la peine", ajoute le directeur départemental du SDIS Réunion, Hervé Berthouin.Suite au drame, une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir les pompiers de la caserne de Saint-Benoît.