Parmi les 7 villes-étapes de la flamme olympique à La Réunion, le 12 juin 2024, celle de Saint-Joseph. Dans le Sud sauvage, la commune a déjà commencé à préparer l'arrivée de ce symbole fort des Jeux olympiques, qui se déroulent à Paris du 26 juillet au 11 août prochain.
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La flamme olympique devrait ainsi, lors de cette deuxième étape de sa balade réunionnaise, sur un parcours d'environ 800m, du stade de football jusqu'à la pointe Colas, la plus australe de l'île, mais également des départements français, en empruntant essentiellement le sentier du parcours de santé jusqu'à la pointe Colas.
"Le site de Langevin s'imposait naturellement"
Le choix du lieu s'est fait en concertation avec le Département et la ville de Saint-Joseph, explique Laurence Brachet, référente relais de la flamme à Saint-Joseph.
"Le site du Langevin s'imposait tout naturellement. Pour nous c'est une fierté d'avoir ce point de vue magnifique, c'est l'ouverture de Saint-Joseph vers le monde".
Laurence Brachet, référente relais de la flamme à Saint-Joseph
Quatre jours de reconnaissance à La Réunion
Hormis la mairie de Saint-Joseph et le Département, qui organisent localement l'accueil de la flamme, le manager du parcours de la flamme olympique du comité d'organisation, Jérémy Paillusson, faisait lui aussi partie de cette visite de site ce mercredi 7 février 2024.
Cette semaine, il est venu visiter tous les sites sur lesquels passera la flamme olympique en juin prochain : après la Plaine-des-Cafres hier, aujourd'hui Saint-Joseph, puis Saint-Paul et Saint-Denis...
"On vient pour quatre jours de reconnaissance sur l'intégralité des parcours, c'est un programme assez intense, un peu comme l'île, mais c'est magnifique", commente Jérémy Paillusson devant le point de vue de la pointe Colas.
Une journée millimétrée
Si cette reconnaissance est primordiale à quatre mois du relais, c'est que le 12 juin, tout devra être millimétré : la flamme ne sera présente à La Réunion que le temps d'une journée, lors de laquelle elle traversera les quatre micro-régions. "On a un planning à la minute près, des temps d'activation de la flamme, pour la montrer au public, des temps de transfert, pour la transporter d'un point A à un point B, toute la journée est extrêmement millimétrée", indique le manager du parcours.
"Il reste des choses à peaufiner mais on n'est pas en retard, il reste quatre mois, on va bientôt déposer les dossiers préfectoraux, on avance avec les services de l'Etat, les partenaires, les collectivités, tout est sur de bons rails"
Jérémy Paillusson, manager du parcours de la flamme
Sécurité du public
Parmi les aspects à peaufiner, celui de la sécurité ou encore de la sécurisation du parcours, du placement du public, attendu nombreux, "pour que ce soit au maximum une fête populaire et qu'on ait l'engagement qu'on espère et qu'on aura probablement", ajoute Jérémy Paillusson.
"On doit préserver la flamme, qui est un symbole mais aussi le public présent sur place. C'est l'intégralité des dimensions qui est pris en compte par les services de l'Etat"
Jérémy Paillusson, manager du parcours de la flamme Paris 2024
Praticabilité des tronçons
Il s'agit également d'examiner si les tronçons choisis peuvent accueillir tous les publics. "On a une attention au sol, sur sa praticabilité notamment pour les sujets à mobilité réduite, s'il y a capacité de les accompagner ou pas sur ces tronçons", explique-t-il.
Pour le reste, l'organisation s'adaptera au territoire, ajoute le manager : "Ici, on a des images qui vont être magnifiques, c'est à nous d'agencer nos opérations et nos dispositifs de sécurité".
"L'ensemble des Saint-Joséphois concerné"
La sécurité devrait notamment avoir à gérer un afflux de Saint-Joséphois invités à participer à cette grande fête populaire. "Toutes les associations sportives, les écoles, le périscolaire, l'UNSS, l'USEP, les écoles labellisées Génération 2024 : c'est l'ensemble de la population saint-joséphoise qui est concerné par ce passage de la flamme. On ne la verra pas souvent et c'est un honneur de la recevoir", insiste Laurence Brachet, référente relais de la flamme à Saint-Joseph.
"C'est une fierté : comme on ne peut pas tous aller à Paris pour les Jeux olympiques, on peut quelque part emmener les Jeux olympiques chez nous, montrer le dynamisme sportif et associatif saint-joséphois"
Laurence Brachet, référente relais de la flamme à Saint-Joseph
Les précisions d'Elvire Teza, ancienne participante aux Jeux olympiques, sur Réunion La 1ère :