La bateau de pêche sri-lankais repéré dimanche a accosté à Maurice

(Photo d'illustration)
Il aurait pu arriver ce lundi 6 février à La Réunion, mais c'est à Port-Louis, à Maurice, que ce bateau de pêche sous pavillon sri-lankais a finalement accosté. Selon les médias de l'île soeur, il transportait à son bord 18 passagers.

Le bateau de pêche sous pavillon sri-lankais évoqué par la préfecture ce dimanche 5 février n'est finalement pas arrivé à La Réunion. Alors que l'Imula 0437 CHW se trouvait au large de Grand Gaube dimanche, il a été intercepté par la National Coast Guard (NCG) à environ 10 km de la côte, selon les informations de nos confrères du site mauricien Defimedia. 

L'embarcation était entrée dans les eaux territoriales de Maurice depuis vendredi dernier, le 3 février, alors qu'il se trouvait encore à un peu moins de 400km de Maurice, dont il a continué de se rapprocher. 

Un besoin de carburant 

Selon les informations de Defimedia, intercepté, le capitaine du navire a justifié son rapprochement de Maurice par un besoin de "1 000 litres de carburant". L'Imula, qui a quitté le Sri Lanka le 4 décembre dernier, aurait voulu se diriger vers un "pays africain", et a fait un arrêt à Diego Garcia le 15 janvier. 

A son bord se trouvaient 18 passagers dont trois enfants, indiquent nos confrères mauriciens, précisant que "la position du navire est sous surveillance continue". 

Une situation qui relève de l'Etat mauricien

Dimanche 5 février 2023, la préfecture de La Réunion avait indiqué la possible arrivée sur l'île de cette embarcation. Contactée, elle souligne que le bateau qui semblait hier faire route vers La Réunion,  n'étant pas dans les eaux territoriales françaises à l'heure actuelle, relève de l'Etat mauricien. 

Reste à savoir si, une fois qu'il aura quitté Maurice, l'Imula 0437 CHW reprendra sa route vers La Réunion, où depuis le mois de mars 2018, 11 bateaux sri-lankais transportant des candidats à l'immigration, ont accosté.

Dernière arrivée en date, celle du 14 janvier 2023 : 69 migrants sri-lankais avaient posé le pied sur l'île, dont 31 avaient été autorisés à remplir un dossier de demande d'asile après examen par l'Ofpra (Office français de protection des réfugiés et apatrides).