La situation de Run Market et les 780 emplois menacés inquiètent les parlementaires

Le projet de conciliation pourra maintenant être homologué par le tribunal de commerce.
Lundi, l'OPMR, l'Observatoire des prix, des marges et des revenus de La Réunion, a présenté un rapport révélant la situation alarmante des quatre magasins Run Market. Avec une dette de 70 à 80 millions d’euros, la fermeture de l’enseigne est inéluctable selon les observations. Les 780 emplois menacés préoccupent les députés.

La situation de Run Market préoccupe. L’enseigne pourrait mettre la clé sous la porte, victime d’une concurrence avec GBH et Leclerc. C'est ce qui ressort des conclusions de l'étude mandatée par l'Observatoire des prix, des marges et des revenus de La Réunion, OPMR. Le rapport révèle par ailleurs une dette probable de 70 à 80 millions d'euros.  

L'avenir des quatre magasins et les 780 emplois menacés inquiètent ainsi les députés.

Le reportage de Réunion La 1ère :

La situation de Run Market et les 780 emplois menacés, inquiètent les parlementaires

Depuis les premières conclusions de l'enquête de l'OPMR lundi, c'est l'inquiétude sur l'île. Comment va se réguler la concurrence entre les différentes enseignes déjà bien présentes sur l'île si l'enseigne disparaît ? Que vont devenir les employés ? Karine Lebon, Émeline K/bidi et Frédéric Maillot veulent mettre en place de nouveaux outils pour lutter contre la concentration commerciale.

L'avenir des magasins Runmarket et des 780 emplois inquiètent les députés NUPES

Des outils pour lutter contre la concentration commerciale ?

Ils demandent des dispositifs supplémentaires comme la mise en place d'une Brigade Interrégionale d'Enquête et de la concurrence sur notre île, ainsi que le lancement d'une commission d'enquête parlementaire. "Aujourd’hui, ce qu’il peut se passer, c’est une nouvelle flambée des prix car : pas de concurrence, pas de nécessité de garantir des bas prix pour le consommateur" argumente la député Karine Lebon.

Si la fermeture de Run Market se confirme, le député Philippe Naillet explique attendre "une intervention forte de l’Autorité de la Concurrence" et souhaite que les syndicats "puissent être pleinement associés aux travaux de l’OPMR et à toute discussion et négociation afin de proposer une alternative pour sauver les emplois [des familles concernées]".