Le bateau sri lankais qui arrive à La Réunion était dans les radars mauriciens depuis mardi

La dernière arrivée de migrants sri lankais à bord d'un bateau de pêche remonte au 31 juillet
Le bateau sri lankais qui fait actuellement route vers La Réunion avec 46 personnes, dont 6 enfants et 2 femmes, à bord avait été repéré dès le mardi 13 septembre par les autorités mauriciennes. Un bateau et même un avion de la garde-côte de l'Île sœur ont été mobilisés sans que le navire ne soit finalement intercepté.

Alors que 46 migrants sri lankais sont censés débarquer à La Réunion d'ici la fin de journée, de nouveaux éléments amènent à se demander si les autorités mauriciennes n'ont pas volontairement fermé les yeux au passage du navire naviguant à proximité de leurs eaux territoriales.

Car comme l'indiquent nos confrères de Radio Plus et du Défi Media, le bateau qui fait route vers notre île a été repéré dès ce mardi 13 septembre, soit il y a quatre jours, par les garde-côtes de l'Ile sœur.

Echange radio avec le bateau sri lankais

La National Coast Guard (NCG) a même mobilisé le Dornier, leur avion de surveillance maritime, pour se rendre au large des côtes Est de l'île Maurice afin de tenter d'entrer en contact avec le bateau de pêche sri lankais.

Faute de réponse radio, le Victory, l'un des bateaux de la garde-côte mauricienne, a finalement été dépêché sur place et a alors pu enfin échanger avec le capitaine du navire sri lankais. Selon nos informations, celui-ci aurait alors prétendu avoir des problèmes avec son système de communication.

Arrivée prévue ce vendredi soir à La Réunion 

Il a néanmoins pu préciser que 46 personnes, dont deux femmes et six enfants, se trouvaient à bord et qu'il se dirigeait vers La Réunion. Les garde-côtes ne sont pas montés à bord du navire sri lankais qui ainsi pu poursuivre sa route.

La préfecture de La Réunion qui a confirmé ce vendredi 16 septembre son arrivée d'ici la fin de la journée, le navire se trouvait hier soir à 90 nautiques des eaux territoriales de La Réunion, soit à un peu moins de 170 km de nos côtes.