La Fédération Nationale de l’Immobilier regroupe une cinquantaine d’agences. Son président, André Ladeveze, revient sur le développement des résidences principales à La Réunion, et sur deux aspects de la loi ELAN qui concerne le logement. Il était l’invité de la matinale sur Réunion la 1ère.
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Au lendemain de la publication par l’INSEE d’une étude sur le logement, André Ladeveze confirme le dynamisme des résidences principales : « Nous avons connu 10 ans d’immobilier très fort, avec une production de logements assez régulière, dans les années 2003-2008, qui a fait progresser le parc immobilier de 176.000 à 285.000 unités. Aujourd’hui on est sur une estimation à 319.000 logements. »
La folie ‘‘défisc’’
« Après les années folles de défiscalisation, on a rattrapé le retard qu’on avait pu accumuler dans les années 90 sur le logement libre et intermédiaire » poursuit le représentant des agences immobilières, qui évoque « des effets positifs notamment sur le marché locatif. Il s’est stabilisé, même si l’offre reste supérieure à la demande. »
+ de résidences principales, malgré la pauvreté
Cette équation peut surprendre, reconnaît André Ladeveze : « Il y a un écart entre le revenu moyen des Réunionnais et le profil de logements qu’on leur propose. Mais cette disparité est également présente en métropole. » Pourtant, les banques ne prêtent pas très facilement ? « C’est plutôt contraint, surtout quand les niveaux de solvabilité sont limités. A solvabilité limitée, prudence des banquiers, qui exigent des critères de revenus, de stabilité, pour accorder ces crédits. »
La loi ELAN sur le logement
Votée par les députés le 12 juin, le texte prévoit un bail mobilité : « Des locataires ont une situation professionnelle qui nécessite de la souplesse. Du côté des propriétaires, ça peut être intéressant, parce que les conditions de location et de relocation vont être relativement souples sur une courte période. » Autre aspect : seulement 10 % de logements seront accessibles aux personnes handicapées, qui protestent : « Il y a toujours des protestations, notamment quand on veut légiférer sur la protection des handicapés. Le taux est relativement raisonnable. Je pense qu’il y a une notion de coût. »
La folie ‘‘défisc’’
« Après les années folles de défiscalisation, on a rattrapé le retard qu’on avait pu accumuler dans les années 90 sur le logement libre et intermédiaire » poursuit le représentant des agences immobilières, qui évoque « des effets positifs notamment sur le marché locatif. Il s’est stabilisé, même si l’offre reste supérieure à la demande. »
+ de résidences principales, malgré la pauvreté
Cette équation peut surprendre, reconnaît André Ladeveze : « Il y a un écart entre le revenu moyen des Réunionnais et le profil de logements qu’on leur propose. Mais cette disparité est également présente en métropole. » Pourtant, les banques ne prêtent pas très facilement ? « C’est plutôt contraint, surtout quand les niveaux de solvabilité sont limités. A solvabilité limitée, prudence des banquiers, qui exigent des critères de revenus, de stabilité, pour accorder ces crédits. »
La loi ELAN sur le logement
Votée par les députés le 12 juin, le texte prévoit un bail mobilité : « Des locataires ont une situation professionnelle qui nécessite de la souplesse. Du côté des propriétaires, ça peut être intéressant, parce que les conditions de location et de relocation vont être relativement souples sur une courte période. » Autre aspect : seulement 10 % de logements seront accessibles aux personnes handicapées, qui protestent : « Il y a toujours des protestations, notamment quand on veut légiférer sur la protection des handicapés. Le taux est relativement raisonnable. Je pense qu’il y a une notion de coût. »