Maurice : l'une des victimes de l'accident de Pailles est vivante !

Le nombre d'ouvriers bengalis morts dans l'accident de Pailles, le 5 novembre 2020 est inchangé. Les autorités mauriciennes ont reconnu une erreur dans l'identification des victimes. Islam Farook est vivant et son ami Ali Farukue est décédé. Quatre ouvriers ont perdu la vie dans cette tragédie. 
L'accident de Pailles, au début de ce mois de novembre 2020 à l'île Maurice, a endeuillé le Bangladesh. Les quatre ouvriers décédés étaient originaires de ce pays voisin, pour ne pas dire enclavé dans la partie orientale, de l'Inde. Imaginez, le choc pour les familles des ouvriers qui ont subi cette erreur administrative. 

Dans un premier temps, les parents d'Islam Farook sont informés que le corps de leur fils est de retour pour être inhumé. La famille endeuillée prépare la cérémonie, quand elle apprend qu'il est toujours vivant. Il était dans le bus. Il en est sorti choqué, mais indemne. 
La famille d'Ali Farukue est informée de la terrible méprise. Son enfant n'est plus. Il fait parti des quatre morts de l'accident de bus de Pailles, le 5 novembre 2020. 
 

23 180 € par famille 


Le ministère du travail de l'île Maurice a confirmé son erreur. Le rapatriement, des corps des quatre ouvriers, sera effectué ce dimanche 22 novembre 2020. Un vol d'Emirates a été affrété. Ce vol est pris en charge par l'assurance de l'entreprise. son coût est de 800 000 roupies mauriciennes. 
Les familles des quatre victimes recevront un "dédommagement" de 1,1 millions de roupies soit un peu plus de 23 180 euros par ouvrier décédé.

L'Express de Maurice a sollicité, sans succès, une réaction de la société Hyvec Partners. Ce sont les dirigeants de la société qui ont alerté le ministère révèlent nos confrères, dans l'édition du dimanche 15 novembre 2020. 
 

4 morts et 64 blessés


Pour mémoire, l'accident de Pailles, du 5 novembre 2020, s'est produit un peu avant 7h du matin sur la M1. Le bilan est de quatre morts et 64 blessés. Le conducteur du Bus qui acheminait les ouvriers de Trianon, où ils étaient logés vers le chantier situé à proximité du lieu du drame, a été très gravement blessé. Les médecins ont été obligés de l'amputer des pieds. 

L'enquête de police se poursuit pour déterminer les causes et les responsabilités dans cette tragédie. Il a été question d'un problème de freins et de surcharge de l'autocar. Il faudra sûrement attendre plusieurs semaines avant que les analyses scientifiques reviennent entre les mains des inspecteurs et du juge en charge de ce dossier sensible.