La proue du Wakashio va être coulée, ce vendredi, à 13 000 milles par 22° et 24' Sud, soit à 24 km à l'Est de l'île Maurice. Cette opération a été réalisée de manière rapide en respectant les péconnisations de la France. Le ministre des Outre-mer souhaitait privilégier un démantèlement de l'épave.
Impossible de situer sur une carte marine le point dans l'océan où l'épave de la proue du Wakashio va être coulée. Défimedia précise qu'elle sera sabordée par 22° et 24' Sud, mais sans la longitude, il n'est pas envisageable de préciser la profondeur du lieu et d'estimer la force, ou la direction, du courant dans la zone.
Une masse importante, comme celle de l'avant du navire ne coule pas à pic comme un vulgaire caillou dans une bassine douce. L'eau de mer est plus porteuse et les forces en mouvement sont très nombreuses dans un océan.
Les experts français auraient préféré que le vraquier soit remorqué et démantelé dans des ateliers spécialisés, mais cette option n'a pas été retenue par l'armateur japonais. L'île Maurice, souveraine, va donc saborder l'avant du navire dans une zone sans risque pour l'environnement et sans incidence pour la circulation maritime.
Cette opération, très rapide, sera effectuée selon les règles édictées précise le ministère des Outre-mer. Le cahier des charges était précis. Il comportait onze points essentiels pour éviter toute pollution et gêne. Toutes ces recommandations sont prises en compte.
Radio Sud, de son côté, affirmait hier encore que : "Le lieu du sabordage est différent des recommandations des experts venus de France. Diplomatiquement, ils ont validé l'opération, mais ils s'expriment rarement lors des réunions sur le sujet depuis la validation du sabordage". Manifestement, cette lecture des derniers choix est erronée et l'avis de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, a été entendu, même si, comme l'écrivait Réunion la 1ère, ce dimanche 16 août 2020, le remorquage et le démantèlement avait sa préférence.
Selon nos confrères mauriciens, l'aspect financier a été prépondérant dans la gestion de ce dossier. L'armateur japonais va payer la facture de la catastrophe.
Une masse importante, comme celle de l'avant du navire ne coule pas à pic comme un vulgaire caillou dans une bassine douce. L'eau de mer est plus porteuse et les forces en mouvement sont très nombreuses dans un océan.
Les experts français auraient préféré que le vraquier soit remorqué et démantelé dans des ateliers spécialisés, mais cette option n'a pas été retenue par l'armateur japonais. L'île Maurice, souveraine, va donc saborder l'avant du navire dans une zone sans risque pour l'environnement et sans incidence pour la circulation maritime.
La France souhaitait un démantèlement de l'épave
Cette opération, très rapide, sera effectuée selon les règles édictées précise le ministère des Outre-mer. Le cahier des charges était précis. Il comportait onze points essentiels pour éviter toute pollution et gêne. Toutes ces recommandations sont prises en compte.
Radio Sud, de son côté, affirmait hier encore que : "Le lieu du sabordage est différent des recommandations des experts venus de France. Diplomatiquement, ils ont validé l'opération, mais ils s'expriment rarement lors des réunions sur le sujet depuis la validation du sabordage". Manifestement, cette lecture des derniers choix est erronée et l'avis de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, a été entendu, même si, comme l'écrivait Réunion la 1ère, ce dimanche 16 août 2020, le remorquage et le démantèlement avait sa préférence.
Selon nos confrères mauriciens, l'aspect financier a été prépondérant dans la gestion de ce dossier. L'armateur japonais va payer la facture de la catastrophe.