Six jours après le SOS lancé par le monde économique réunionnais, la CPME-Réunion reste mobilisée. Invité de la matinale, ce mercredi, sur Réunion La 1ère radio, son président, Dominique Vienne, relativise la portée des mesures fiscales dévoilées lundi par le gouvernement.
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Le 20 septembre, les organisations patronales (dont la CPME-Réunion) affichaient leur union sacrée, face au manque de visibilité des dispositifs économiques. Depuis, ni le prochain projet de loi de finances, ni le budget 2019 de la mission Outre-mer, ne rassurent Dominique Vienne : « Nos inquiétudes se révèlent exactes. Maintenant, on passe à l’exercice parlementaire. Nous comptons sur les députés de La Réunion pour défendre nos intérêts. »
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Parmi les mesures dévoilées par Annick Girardin : la prolongation jusqu’en 2025 de l'aide fiscale en faveur des investissements Outre-mer. « Pas assez loin » déplore le président de la CPME-Réunion, qui souhaite « une loi-programme ambitieuse pour les 15 prochaines années pour l’outremer. Pour un investissement industriel, vous raisonnez avec des retours sur investissement de 20 ans. »
La réforme de l’abattement fiscal de 30% fait craindre « des dégâts » à Dominique Vienne. Les foyers impactés par cette mesure pourraient ne plus consommer « des services à la personne, des travaux paysagers, des cours pour les enfants. Le moteur de l’économie réunionnaise, c’est quand même la consommation locale. »
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Avoir une vision à plus long terme
Parmi les mesures dévoilées par Annick Girardin : la prolongation jusqu’en 2025 de l'aide fiscale en faveur des investissements Outre-mer. « Pas assez loin » déplore le président de la CPME-Réunion, qui souhaite « une loi-programme ambitieuse pour les 15 prochaines années pour l’outremer. Pour un investissement industriel, vous raisonnez avec des retours sur investissement de 20 ans. »
La réforme de l’abattement fiscal de 30% fait craindre « des dégâts » à Dominique Vienne. Les foyers impactés par cette mesure pourraient ne plus consommer « des services à la personne, des travaux paysagers, des cours pour les enfants. Le moteur de l’économie réunionnaise, c’est quand même la consommation locale. »