Repéré au large de La Réunion, un nouveau bateau avec sept migrants sri-lankais est arrivé au Port vers 15h30 ce mercredi 26 décembre. Après une évaluation sanitaire, ils ont été transportés en zone d'attente à l'aéroport. Le 14 décembre, un bateau de 62 migrants sri-lankais était arrivé dans l'île.
Mélodie Nourry / EA / LP •
Un second bateau avec sept migrants sri-lankais est arrivé à La Réunion ce mercredi 26 décembre. Sept hommes sont à bord. Le bateau a accosté au Port Ouest vers 15h30 après avoir longé la Nouvelle Route du Littoral.
Ce nouveau navire est arrivé dans l’île avec à son bord sept migrants en provenance du Sri-Lanka. Les sept passagers sont des hommes. durant 1h45, ils ont fait l'objet d'une évaluation sanitaire et administrative. Des représentants de Médecins du Monde et de l'Agence Régionale de Santé étaient sur place, tout comme douaniers et policiers.
Dans un communiqué, la préfecture de La Réunion indique que le navire "Roshan" immatriculé au Sri Lanka a été signalé au CROSS de La Réunion vers 14 heures à un mile nautique au large de la commune du Port. Pris en charge par la brigade de la gendarmerie maritime, il s'est rendu au Grand Port où il a accosté vers 15h30.
Vendredi 14 décembre, 62 migrants sri-lankais étaient arrivés à La Réunion à bord d’un bateau de pêche à la dérive au large de Saint-Philippe. Ils ont été escortés au Port par la gendarmerie, puis placés en zone d’attente. Deux jours après leur arrivée, certains d'entre eux se sont confiés à Réunion La 1ère. Chrétiens, bouddhistes, hindouistes, ils venaient tous d'un même village à proximité de Colombo, la capitale du Sri-Lanka. Ils ont raconté avoir fui l'instabilité politique de leur pays.
Mercredi 19 décembre, les juges des libertés et de la détention du tribunal de Champ-Fleuri ont refusé de prolonger leur maintien en zone d’attente et les ont remis en liberté. Les Sri-Lankais sont désormais libres de circuler sur le territoire. Vendredi 21 décembre, les premiers se sont rendus en préfecture pour déposer leurs demandes d’asile. D'autres ont suivi ce mercredi encore. Accompagnés de leurs avocats et d’associations, ils entament ainsi la procédure qui leur permettra peut-être d’acquérir le statut de réfugiés.