Jean-Leu Enilvent, principal du collège de Salazie, a été déféré au TGI de Saint-Denis, ce jeudi matin, après 48 heures de garde à vue à la gendarmerie de Saint-Benoît. Longuement entendu et mis devant ses contradictions par les enquêteurs, le suspect a fini par reconnaître les faits.
Placé face aux évidences, Jean-Leu Enilvent, principal du collège Auguste-Lacaussade à Salazie, a fini par reconnaître les faits. À demi-mot dans un premier temps, puis franchement ! Il a reconnu qu'il avait poursuivi avec insistance, voire plus, plusieurs employées du collège. Ses victimes avaient toutes le même profil. Célibataire, en instance de divorce, en couple, mais vivant seule sur Salazie pendant la semaine. Les enquêteurs ont recueilli les témoignages de victimes qui travaillaient au collège en 2014 et 2016.
Mise en examen pour harcèlement et agression sexuel
Il n'est donc plus question de rumeur, de cabale, ou de complot d'employés voulant lui nuire. Il n'est plus question, non plus, de lourdeur, mais bel et bien de harcèlement et d'agression sexuels. Les victimes ont rompu le silence et elles ne sont plus deux. Le proviseur du collège de Salazie a été mis en examen dans la matinée par le juge d'instruction de permanence.
Il a été placé en détention provisoire, pour éviter qu'il rencontre ses victimes.
Son avocat à l'intention de faire appel.
Mise en examen pour harcèlement et agression sexuel
Il n'est donc plus question de rumeur, de cabale, ou de complot d'employés voulant lui nuire. Il n'est plus question, non plus, de lourdeur, mais bel et bien de harcèlement et d'agression sexuels. Les victimes ont rompu le silence et elles ne sont plus deux. Le proviseur du collège de Salazie a été mis en examen dans la matinée par le juge d'instruction de permanence.
Il a été placé en détention provisoire, pour éviter qu'il rencontre ses victimes.
Son avocat à l'intention de faire appel.
Reportage
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