Suite à la soirée d’Halloween marquée par des violences urbaines, un jeune a été condamné à deux mois de prison avec sursis ce vendredi. Le procureur de la République estime "que la justice pénale en matière de violences urbaines n’est pas laxiste à La Réunion".
Après la nuit de violences qui a touché La Réunion le soir d’Halloween, dix-sept personnes ont été interpellées, mais la plupart ont été remises en liberté faute d’élément.
Un des individus a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir lancé une canette sur un fourgon de police. Les autres acteurs doivent être déférés au tribunal de Champ Fleuri en comparution immédiate demain.
Eric Tuffery a aussi répondu aux syndicats de police. "J’entends et je comprends l’inquiétude et la colère des policiers, mais objectivement, je n’ai pas le sentiment que la justice pénale en matière de violences urbaines soit laxiste à La Réunion, a déclaré le procureur. Les peines prononcées de temps en temps sur ce types d’affaires de violences urbaines sont vraiment très lourdes. Si ce sont des récidivistes, ça peut prendre la forme de plusieurs mois ou années de prison".
Regardez l'interview du procureur avec Rahabia Issa et Florence Bouchou :
Deux mois avec sursis
Au moins quatre personnes ont été placées en garde à vue à Saint-Denis. Laissés libres, les mineurs seront prochainement convoqués devant le tribunal pour enfants. Pour les personnes majeures, l'une d'entre elles est passée en comparution immédiate ce vendredi.Un des individus a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir lancé une canette sur un fourgon de police. Les autres acteurs doivent être déférés au tribunal de Champ Fleuri en comparution immédiate demain.
Pas de laxisme
Ce vendredi matin, le procureur de la République explique que "les enquêtes se poursuivent et que les policiers qui ont procédé aux interpellations seront entendus".Eric Tuffery a aussi répondu aux syndicats de police. "J’entends et je comprends l’inquiétude et la colère des policiers, mais objectivement, je n’ai pas le sentiment que la justice pénale en matière de violences urbaines soit laxiste à La Réunion, a déclaré le procureur. Les peines prononcées de temps en temps sur ce types d’affaires de violences urbaines sont vraiment très lourdes. Si ce sont des récidivistes, ça peut prendre la forme de plusieurs mois ou années de prison".
Regardez l'interview du procureur avec Rahabia Issa et Florence Bouchou :