"Le problème essentiel est celui de l’identification", explique la procureure de la République, sur Réunion La 1ère, ce mardi 4 octobre. Véronique Denizot annonce qu’aucune interpellation n’a eu lieu pour le moment suite au caillassage de policiers dans le quartier Fayard, à Saint-André, dimanche dernier.
"La difficile identification"
"Dans ces affaires, que l’on appelle des violences sur des personnes dépositaires de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, que sont les gendarmes et les policiers, la première des difficultés est d’identifier des auteurs", poursuit la procureure de la République.
Regardez son interview sur Réunion La 1ère :
"Des affaires prioritaires"
"Il y a des gens qui sont cagoulés, qui interviennent en groupes et souvent de nuit", explique Véronique Denizot. Les policiers, les gendarmes et les pompiers se mettent alors en protection.
Il n’y a pas de dispositif d’interpellation, car il faut d’abord identifier. Une fois que c’est fait, ces affaires sont pour nous prioritaires.
La procureure de la République
Des actes condamnés
A Saint-André, les agressions se multiplient envers les pompiers et les forces de l’ordre. Dimanche dernier, un des policiers caillassés a été blessé à la main. La semaine dernière déjà, les pompiers de la commune faisaient face à des actes d'incivilité.
"Il est inacceptable que des pompiers, des policiers ou des gendarmes puissent être caillassés, a déclaré la procureure de la République. Il est choquant que des gens qui mettent leur intégrité physique, qui font le choix de servir et qui parfois mettent leur vie en danger, soient caillassés et menacés".