Jusqu'à présent, aucun des mystérieux occupants du bateau échoué au matin du mercredi 12 juillet sur la plage de galets de Beaufonds, à Saint-Benoit, n'a pu être interpellé, ni encore moins identifié par les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie de Saint-Benoit.
L'enquête s'annonce difficile d'autant que la majorité des équipages des hors-bord mauriciens qui se sont échoués sur la côte Est de La Réunion au cours des dernières années n'a jamais été retrouvée, à l'exception des trois ressortissants mauriciens interpellés en avril dernier après que leur bateau ait échoué au niveau de l'Anse des Cascades, à Sainte-Rose.
Un bateau qui aurait été "volé" à Baie-du-Tombeau
Mais du côté de l'île Soeur, les investigations menées par les policiers de l'Adsu, l’Anti-Drug and Smuggling Unit de la Northern Division, soit la brigade des stups' mauriciennes, ont, elles, bien avancé, grâce à l'immatriculation bien apparente sur le bateau dont la coque s'est éventrée au niveau de la pointe de la Ravine Sèche.
Les propriétaires soupçonnés de blanchiment d'argent
La brigade anti-drogue mauricienne entendent exploiter les bandes de vidéo-surveillance présentes à proximité du lagon de la Baie-du-Tombeau afin d'identifier les personnes qui sont montées à bord du speed boat pour se rendre à La Réunion, probablement avec une cargaison de drogue, du zamal, ou des cigarettes de contrebande.
Un commanditaire qui opèrerait depuis sa cellule en prison
Les enquêteurs mauriciens soupçonnent un individu actuellement en détention provisoire depuis presque trois mois dans une affaire de trafic de drogue. Le nom de ce détenu avait déjà été donné par deux des Mauriciens qui s'étaient à Sainte-Rose, en avril dernier.
Et selon les autorités mauriciennes, cet habitant du Nord de l'île Soeur pourrait avoir organisé toute l’expédition depuis sa cellule... Un ensemble d'éléments susceptibles d'intéresser les gendarmes bénédictins.
Revoir le reportage de Réunion La 1ère :