Alertes à la bombe dans plusieurs centres commerciaux de Saint-Denis et Sainte-Marie

Une alerte à la bombe au Carrefour Grand Nord à Sainte-Clotilde, lundi 30 octobre.
Après les établissements scolaires, le Carrefour Grand Nord de Sainte-Clotilde a été visé à son tour par une alerte à la bombe, ce lundi 30 octobre, vers 13h. Le supermarché a été évacué, les démineurs sont intervenus et la menace a été levée. En fin d'après-midi, de nouvelles alertes à la bombe ont visé Run Market et Leclerc La Réserve à Sainte-Marie.

Ce lundi 30 octobre, après les établissements scolaires, trois grandes surfaces du Nord de l'île ont été visées par des alertes à la bombe.

Run Market et Leclerc La Réserve à Sainte-Marie

En fin d'après-midi, deux nouvelles alertes ont eu lieu sur les supermarchés Run Market et Leclerc La Réserve à Sainte-Marie. Rapidement, la levée de doute a été faite. 

Un peu plus tôt, le même scénario s'est produit au Carrefour Grand Nord, à Sainte-Clotilde. Des dizaines de clients et du personnels ont quitté le magasin sous la surveillance des forces de l’ordre mobilisées sur place, vers 13h. Une alerte à la bombe avait été lancée quelques minutes plus tôt.

Dans la matinée, trois lycées et quatre collèges de Saint-Denis et du Tampon avaient déjà été évacués suite à des alertes à la bombe.

Evacuation des clients et du personnel à Carrefour Grand Nord

A Carrefour Grand Nord, après évacuation des clients et du personnel du supermarché, les services de déminage sont intervenus. La menace a été levée. "La sécurité a bien réagi, on a rapidement évacué", confie Ali qui travaille dans la galerie marchande du centre commercial.

"C'est n'importe quoi ! On entend des alertes à la bombe partout depuis ce matin dans les écoles, ça fait peur, on sait pas si c'est vrai ou pas", lance une cliente.

Le personnel puis les clients ont ensuite pu retourner à l'intérieur du magasin.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère : 

Une série d’alertes à la bombe à La Réunion. Au-delà des établissements scolaires, des centres commerciaux ont aussi été menacés ©Réunion La 1ère

Les fausses alertes punies par la loi

La semaine dernière dans l’Hexagone, plusieurs lycées avaient aussi été perturbés par des alertes à la bombe. Elles interviennent alors que la France est en alerte "urgence attentat", suite à l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras le 13 octobre dernier.

Sur son compte Twitter, la gendarmerie nationale rappelle qu'effectuer "de fausses alertes à la bombe n'est pas un jeu, c'est dangereux et c'est puni par la loi". Vous risquez ainsi jusqu’à deux ans de prison et 30 000 € d'amende.