C'est une énième attaque par des chiens errants déplorée ce vendredi 21 avril, cette fois-ci à Sainte-Rose. Nolan Julienne a perdu une dizaine de volailles la nuit de jeudi à vendredi. Ce vendredi matin, c'est à coups de pelleteuse qu'il enfouissait les cadavres des animaux.
L'an dernier déjà, des chiens s'étaient attaqués à des chevaux et des volailles au même endroit.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
La nuit passée sur place
Pourtant, après que trois de leurs moutons aient été égorgés la nuit d'avant, celle de mercredi à jeudi, Nolan et sa compagne avaient décidé de dormir sur leur élevage. Ce qui n'a pas empêché le pire d'arriver, vers 22 heures raconte-t-il.
"Mi té enten mon bann volay crier, ma la sorte deor ma la vu le chien té commence kour derrière mon bann volay, bana té fini commence tué une dizaine"
Nolan Julienne
Audrey, sa compagne, dit son ras-le-bol : "Ce n'est pas une vie de rester su son terrain pou voir si na le chien i vien".
Des aides à solliciter
Ces derniers mois, les attaques ont été plus fréquentes, sur toute l'île : sur des brebis et des moutons à la Plaine-des-Cafres la semaine dernière et déjà en février, au début du mois à Saint-Benoît sur des cabris et des moutons...
Des aides, notamment du Département, existent pour sécuriser les élevages, mais sont peu sollicitées par les éleveurs. Pour une raison simple, selon Dominique Clain, président de l'UPNA (Unis pour nos agriculteurs). "Souvent le cheptel n'est pas déclaré et les gens n'osent pas dénoncer les attaques", explique-t-il.