Sécheresse précoce à l'île Maurice : une situation préoccupante selon les autorités

Sécheresse précoce à l'île Maurice : une situation préoccupante selon les autorités
Habituellement, la période sèche commence entre octobre et novembre. Cette année, l'île Maurice est confrontée à une sécheresse précoce. La saison aride a débuté dès le mois de juillet dernier. Les autorités et notamment la Central Water Authority (CWA), surveillent de près cette situation qui risque de s'aggraver. À La Réunion, le préfet appelle à une consommation responsable.

Alors que la saison sèche débute d'ordinaire entre octobre et novembre, cette année, l'île sœur fait face à une sécheresse précoce. Depuis le mois de juillet dernier, la Central Water Authority (CWA), a tiré la sonnette d'alarme.

La situation est également critique à La Réunion. Même s'il n'y a pas de restrictions des usages en eau pour le moment, cela pourrait venir. Le préfet appelle d'ailleurs à une consommation responsable.

Saison sèche : un déficit pluviométrique sévère 

En juillet, un déficit pluviométrique sévère a été enregistré à l'île Maurice, selon la CWA. "Les six premiers mois de l'année ont été caractérisés par une pluviométrie plutôt constante, voire abondante, à l'exception de février où un déficit de 40% a été enregistré", souligne notre confrère de Défimédia.

"Ce surplus d'eau a permis de remplir les réservoirs de surface, les nappes phréatiques ainsi que les rivières. En fin juin, 95 % de la capacité totale de stockage d'eau du pays a été atteinte. Cependant, la situation s'est dégradée", informe la CWA.

Juillet, le mois le plus sec depuis 120 ans

D'après les Services météorologiques de Maurice (MMS), le mois de juillet a été le plus sec depuis ces 120 dernières années, avec uniquement 48 millimètres de pluie, soit 36% de la moyenne à long terme.

Une telle faiblesse pluviométrique n'avait pas été observée depuis l'an 1904. "Cela veut dire beaucoup de choses et la situation risque d’être encore plus préoccupante", alerte la CWA.

La saison sèche est suivie de près par les autorités mauriciennes et par le Water Resources Monitoring Committee.