Le second appel à manifester contre la loi travail sera-t-il entendu ? La réponse est essentielle pour les syndicats et les opposants politiques au gouvernement. Le premier rendez-vous, le 12 septembre dernier, n'avait pas été un franc succès.
La popularité d'Emmanuel Macron, président élu le 7 mai 2017, est déjà sous la barre des 50 %, selon les instituts de sondage. Les réformes par ordonnance du Code du travail ne sont pas franchement populaires dans l'opinion publique. Pourtant, les manifestations organisées par la CGT en métropole et la CGTR à La Réunion n'ont pas mobilisé les foules le 12 septembre dernier.
Un échec, selon les journaux de droite qui pointe les divisions syndicales et le fatalisme ambiant comme le soulignait Libération dans son édition du 13 septembre 2017.
Journal qui se faisait également écho du sentiment de l'opposition. Un succès, pour les mouvements de gauche qui notent que la CGT était isolée. Certes, Solid'Air, l'Unef et Sud étaient du cortège, mais les autres centrales syndicales avaient boudé le rendez-vous du 12 septembre 2017.
Les syndicats déçus, mais divisés
Ce second round, fixé ce 21 septembre 2017, s'annonce, donc, décisif. Cette fois, la mobilisation est quasi générale. La CFDT et la CFTC absentes, ce jeudi, ont fait part de leur déception et l'ont concrétisée via les routiers, ce lundi 18 septembre 2017.
Edouard Philippe, le Premier ministre et son gouvernement, auront-ils les coudées franches pour engager les réformes économiques.
Le nombre de manifestants est-il suffisant pour considérer que l'on a obtenu un blanc-seing pour agir ?
Si l'on regarde les derniers sondages, il est permis d'en douter. Cette deuxième journée d'action sera suivie dès le 25 septembre 2017 d'un débrayage des routiers affiliés à FO et à la CGT. L'automne tendu en métropole, qu'en sera-t-il localement ?
Un échec, selon les journaux de droite qui pointe les divisions syndicales et le fatalisme ambiant comme le soulignait Libération dans son édition du 13 septembre 2017.
Journal qui se faisait également écho du sentiment de l'opposition. Un succès, pour les mouvements de gauche qui notent que la CGT était isolée. Certes, Solid'Air, l'Unef et Sud étaient du cortège, mais les autres centrales syndicales avaient boudé le rendez-vous du 12 septembre 2017.
Les syndicats déçus, mais divisés
Ce second round, fixé ce 21 septembre 2017, s'annonce, donc, décisif. Cette fois, la mobilisation est quasi générale. La CFDT et la CFTC absentes, ce jeudi, ont fait part de leur déception et l'ont concrétisée via les routiers, ce lundi 18 septembre 2017.
Edouard Philippe, le Premier ministre et son gouvernement, auront-ils les coudées franches pour engager les réformes économiques.
Le nombre de manifestants est-il suffisant pour considérer que l'on a obtenu un blanc-seing pour agir ?
Si l'on regarde les derniers sondages, il est permis d'en douter. Cette deuxième journée d'action sera suivie dès le 25 septembre 2017 d'un débrayage des routiers affiliés à FO et à la CGT. L'automne tendu en métropole, qu'en sera-t-il localement ?