Wilson est à Saint-Pierre chez son unique ami. Sa maman Sylvie Gigan, a préféré qu’il se change les idées après la violente agression qu’il a subi jeudi dernier en se rendant à la cantine. Car depuis ce jour, elle se sent mal, tracassée, fatiguée. Wilson est en classe Ulis au Collège des Trois Mares. Il est différent des autres élèves. Une proie pour son agresseur selon les dires de sa maman.
“Moin na l’impression que ce marmay là li té i vise mon marmay, lé déjà dans son champ de vision... Aou, ou gign pa bougé, ou gign pa défend aou... Du coup mi vyen, mi attaque aou, et c’est ce que la s’passé”.
Sylvie Gigan, mère de Wilson, le collégien des Trois Mares agressé jeudiRéunion la 1ère
Elle poursuit : “Un peu plus mi n’avait pu d’zenfan et là mi na mal parce que mi lé impuissante”
Outre une plaie profonde à la tête, c’est surtout le préjudice psychologique que connaît Wilson qui inquiète Sylvie. Il a des absences, ne veut plus retourner au collège.
“Maman je ne comprends pas pourquoi ils ont pas bougé, pourquoi ils ont rien fait. Tous les élèves m’ont regardé, les surveillants me regardaient.”
Wilson se confiant à sa mamanRéunion La 1ère
Ce matin, elle a porté plainte à la Gendarmerie. Elle veut que les institutions, que le collège, que les parents de l’agresseur prennent en compte la gravité des faits qui se sont produits.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
L’agresseur était déjà connu du système éducatif. Il avait déjà participé à une bagarre avant l’agression de Wilson. Même s’il est soumis pour l’heure à une mesure conservatoire et passera bientôt en conseil de discipline, cela n’enlève rien au problème comme le souligne Daniel Amouny, le Président de la FCPE
Daniel Amouny, le président de la FCPE, en direct dans le journal télévisé de Réunion La 1ère :