La Préfecture de La Réunion mandate un vétérinaire pour éclaircir les circonstances de la mort d’une nouvelle vache, la nuit dernière, sur l’exploitation Lauret à la Plaine des Cafres. L’Etat affirme que les animaux précédemment décédés ne sont pas morts de la leucose bovine.
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"Les animaux préalablement décédés sur l’exploitation de M. et Mme LAURET, qui ont pu faire l’objet d’une autopsie de la part des services de l’État, ne sont pas morts de la leucose mais d’accidents de vêlage ou d’infections, à l’origine bénignes, devenues mortelles du fait du défaut de soins de l’éleveur. Ces faits sont réprimés par la loi et portés à la connaissance du procureur de la République". Par ses mots, le nouveau préfet de La Réunion, Jacques Billant tient à faire une mise au point sur la situation à la Plaine des Cafres.
Une nouvelle vache est décédée la nuit dernière sur l’exploitation du couple Lauret. Ces éleveurs pointent du doigt la leucose bovine, mais les services de l’Etat contestent. Selon la préfecture de La Réunion, la leucose bovine "ne peut être responsable ni de mortalités rapides, ni de mortalités en série".
Elle rappelle cependant que "lorsqu’un éleveur constate qu’un animal est malade, blessé ou en souffrance, il doit appeler immédiatement un vétérinaire afin que soient portés les soins nécessaires".
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
La leucose bovine touche toutefois plusieurs élevages de La Réunion, mais pour le moment aucun cheptel n’a été supprimé. Selon la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de La Réunion, la leucose bovine tue les vaches, mais est inoffensive pour l'homme.
Une nouvelle vache est décédée la nuit dernière sur l’exploitation du couple Lauret. Ces éleveurs pointent du doigt la leucose bovine, mais les services de l’Etat contestent. Selon la préfecture de La Réunion, la leucose bovine "ne peut être responsable ni de mortalités rapides, ni de mortalités en série".
Un vétérinaire mandaté
Face à cette situation de crise, la préfecture demande à ce "que la cause exacte de décès de la vache soit établie". Mandaté par la DAAF, (la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt), un vétérinaire s’est rendu sur le site d’équarrissage pour procéder à une enquête sanitaire.Prise en charge exceptionnelle
Alors qu’une autre vache est aussi souffrante sur l’exploitation de la Plaine des Cafres, la préfecture ajoute qu’elle va exceptionnellement "prendre en charge financièrement la visite d’un vétérinaire".Elle rappelle cependant que "lorsqu’un éleveur constate qu’un animal est malade, blessé ou en souffrance, il doit appeler immédiatement un vétérinaire afin que soient portés les soins nécessaires".
Une mortalité élevée
Depuis le début de l’année, le cheptel des Lauret fait face à une mortalité élevée. Comptant une trentaine de bêtes, il est aujourd'hui réduit à seize vaches et huit veaux.Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
La leucose bovine touche toutefois plusieurs élevages de La Réunion, mais pour le moment aucun cheptel n’a été supprimé. Selon la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de La Réunion, la leucose bovine tue les vaches, mais est inoffensive pour l'homme.