7 jours que l’Etat a pris en main la maitrise d’ouvrage des opérations de dépollution du Tresta Star. Le navire mauricien Navire mauricien échoué à Saint-Philippe : les 11 marins récupérés sains et saufs par les secours lors du passage du cyclone Batsiraï.
Priorité à la dépollution
15 à 20 personnes travaillent par jour pour dépolluer le navire, dans des conditions particulièrement pénibles, a précisé Éric Mévelec, directeur de la mer sud océan Indien. Par exemple, dans la cale 1, il reste 10m3 de mazout à extraire. Les équipes sont obligées de remettre de l'eau à haute pression pour nettoyer les restes de carburant.
Le démantèlement à suivre
L’assureur a désigné une entreprise de sauvetage, sur place depuis mercredi. Elle se dit prête à reprendre le chantier. L’Etat ne souhaitant pas de nouvelle défaillance, il a demandé des garanties : l’assurance d’un financement et l’élaboration d’un plan d'intervention, qui serait en cours de finalisation. Les modalités du plan de déconstruction vont être définies prochainement.
La surveillance continue
Le bâtiment Champlain affecté aux FAZSOI a été d'abord déployé sur zone, mais n'a pas repéré de flaques d'hydrocarbures. Il a surveillé la zone avec un mini-drone et a effectué des relevés hydrographiques au large du bateau, puis est rentré à quai. Lundi, il a de nouveau été déployé après le rejet d'hydrocarbures. Les nappes étant trop étroites et difficilement visibles, la houle étant très forte, les opérations sur place ont été compliquées.