La procureure de Saint-Denis a requis un an de prison dont 6 mois avec sursis à l'encontre d'Ibrahim Patel. Le président de la Chambre des Commerces et d’Industrie de la Réunion a comparu hier devant le tribunal correctionnel pour des faits de harcèlement moral.
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Le parquet de Saint-Denis a requis un an de prison dont 6 mois avec sursis contre Ibrahim Patel, président de la Chambre des Commerces et d’Industrie de la Réunion (CCIR), mais aussi contre son directeur général de l’époque, Patrick Honorine. Le président de la CCIR se voit aussi obtenir cinq ans d’inégibilité. Deux autres cadres de la CCIR étaient aussi à la barre.
Il était jugé pour harcèlement moral envers deux salariées de la CCIR, Leila Akhoun et Chirstine Hoarau. Les deux femmes ont déposé plainte en 2013. Elles disent avoir été "placardisées, humiliées et harcelées" entre 2012 et 2015.
Très vite les deux femmes se sont plaintes auprès de leur hiérarchie, mais elles ont été mises à pied. Pour ce procès, elles se sont portées partie civile. Maître Julien Barraco, un de leurs avocats, estime que les plaignantes ont perdu "plus qu’une partie de leur vie". Elles-mêmes n’hésitent pas à parler de descente aux enfers.
Ibrahim Patel nie toute forme de harcèlement moral. Il dit ne pas pouvoir maîtriser tout ce qui se passe à la chambre.
Le président de la CCIR n’en est pas à sa première rencontre avec la justice. Il avait déjà été condamné dans l’affaire des "loyers marrons" à 8 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inégibilité.
Le reportage de Réunion la 1ère :
Il était jugé pour harcèlement moral envers deux salariées de la CCIR, Leila Akhoun et Chirstine Hoarau. Les deux femmes ont déposé plainte en 2013. Elles disent avoir été "placardisées, humiliées et harcelées" entre 2012 et 2015.
Une descente aux enfers
Leila Akhoun, qui était chargée de patrimoine à la CCIR fut rétrogradée au simple rang d’assistante, puis licenciée. Christine Hoarau, anciennement directrice du pôle aménagement et gestion du patrimoine est devenue chargée de mission. Elle est actuellement en arrêt maladie.Très vite les deux femmes se sont plaintes auprès de leur hiérarchie, mais elles ont été mises à pied. Pour ce procès, elles se sont portées partie civile. Maître Julien Barraco, un de leurs avocats, estime que les plaignantes ont perdu "plus qu’une partie de leur vie". Elles-mêmes n’hésitent pas à parler de descente aux enfers.
Si dans votre travail vous êtes impactés par le harcèlement, c’est aussi le cas dans votre vie personnelle.
Ibrahim Patel nie toute forme de harcèlement moral. Il dit ne pas pouvoir maîtriser tout ce qui se passe à la chambre.
Le président de la CCIR n’en est pas à sa première rencontre avec la justice. Il avait déjà été condamné dans l’affaire des "loyers marrons" à 8 mois de prison avec sursis et 5 ans d’inégibilité.
Le reportage de Réunion la 1ère :
Ibrahim Patel, le président de la CCIR, devant le tribunal correctionnel