Viol d'une fillette à l'île Maurice : deux suspects interpellés cité Anoska

La petite fille de 3 ans aurait été violée par un homme de 36 ans et sa grande sœur, agressée sexuellement, par un voisin âgé de 47 ans. Les deux hommes ont été interpellés. La mère a, elle, été arrêtée ce vendredi 3 juillet 2020. Elle est poursuivie pour maltraitance.
Si l'homme de 47 ans, agresseur sexuel présumé de la fillette de 9 ans, est passé aux aveux devant les inspecteurs de police. L'homme de 36 ans, violeur supposé de petite fille de 3 ans, nie les faits. La cousine du "pervers" qui hébergeait la mère et ses deux plus jeunes enfants au moment des faits, le dimanche 28 juin 2020 en début d'après-midi, affirme qu'il serait innocent.

Vendredi 3 juillet 2020, les enquêteurs ont ramené le suspect sur les lieux du crime écrit Défimedia. Il a été invité à matérialiser sa version des faits, bien que celle-ci soit probablement incertaine, les adultes ayant passé la matinée à boire. En fin de journée, ce vendredi 3 juillet 2020, les suspects ont été confrontés en présence d'un témoin précise Le Mauricien
 

La mère en détention provisoire


La mère des deux victimes a également été arrêtée. Elle a été placée en détention provisoire. Elle est poursuivie pour maltraitance précise L'Express de Maurice. Ses deux filles, qui vivent chez une tante, ont expliqué qu'elles étaient souvent livrées à elle-même quand elles lui rendent visite. C'est d'ailleurs lors d'un week-end cité Anoska que l'enfant âgée de 9 ans a été agressée sexuellement par un voisin.

Une tragédie qui a été révélée, suite au drame de leur petite sœur. Elles ont également expliqué aux représentants des forces de l'ordre qu'elles restaient souvent seules pendant des heures, sans manger, ni voir leur mère. La Child Development Unit était déjà intervenue pour prendre en charge 3 de ses quatre enfants. L'enquête débute tout juste. D'autres révélations devraient se faire jour dans les semaines et mois à venir. 
 

Les quartiers pauvres ne disparaissent jamais


Ce fait divers tragique met en lumière les conditions dans lesquelles vivent des centaines de familles mauriciennes. La misère n'est pas différente à proximité du sable blanc et sous le soleil. Les cartes postales cachent la réalité aux touristes qui s'attardent devant les plus beaux paysages et monuments, loin des quartiers difficiles. 

La cité Anoska est l'un d'eux. À Maurice comme dans les autres pays, il n'existe pas de baguette magique pour transformer cette réalité. Au mieux, ces foyers miséreux disparaissent sous l'action d'une réhabilitation de quartier insalubre. Les habitants changent. Les pauvres s'éloignent un peu plus loin des centres-villes.