Pour rassurer les patients qui ne souhaitent pas se déplacer en plein confinement, la CPS permet désormais aux médecins généralistes et orthophonistes de l'archipel de mettre en place des téléconsultations. Objectif : lutter contre le non-recours aux soins, en hausse avec la crise du coronavirus.
Se faire soigner sans quitter son salon est maintenant possible sur l'archipel. Les patients disposant d'un ordinateur, d'une tablette ou même d'un simple téléphone ont, depuis le début de la semaine, la possibilité d'être pris en charge en téléconsultation. Une mesure mise en place à titre dérogatoire pendant le confinement, par la caisse de prévoyance sociale (CPS).
Le dispositif doit permettre de lutter contre le non-recours aux soins, en hausse depuis le début de la crise du coronavirus. "Il y a des personnes qui ont du mal à venir en période d'épidémie ou sont gênées de venir dans la salle d'attente", commente le docteur Dominique Bourel. Pour lui, les téléconsultations sont une autre manière de "garder un lien" avec ses patients.
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"La particularité de Saint-Pierre, c'est qu'on met à disposition des outils avant d'en avoir un besoin impératif" explique le médecin Vincent Magnaval, du centre de santé, qui pratique ces téléconsultations depuis déjà quelques jours. Un seul cas avéré et isolé de Covid-19 a été recensé sur l'archipel, mais la télémédecine pourrait se révéler utile en cas de contamination à plus large échelle.
Malgré tout, les cabinets médicaux restent ouverts et effectuent toujours des consultations en présentiel, insiste la CPS.
Les généralistes se sont adaptés au confinement et aux risques liés au nouveau coronavirus. Le cabinet du docteur Dominique Bourel, par exemple, n'accepte désormais les patients que sur rendez-vous. "Cela nous permet de n'avoir plus qu'une ou deux personnes en même temps dans la salle d'attente", assure le professionnel de santé, qui propose les deux options.
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Les téléconsultations sont prises en charge à 100 % par la CPS au titre de l'assurance maladie. Les ordonnances délivrées par mail à l'issue de ces rendez-vous virtuels doivent être imprimées avant d'être présentées en pharmacie.
Reportage de Karim Baïla et Aldric Lahiton.
Le dispositif doit permettre de lutter contre le non-recours aux soins, en hausse depuis le début de la crise du coronavirus. "Il y a des personnes qui ont du mal à venir en période d'épidémie ou sont gênées de venir dans la salle d'attente", commente le docteur Dominique Bourel. Pour lui, les téléconsultations sont une autre manière de "garder un lien" avec ses patients.
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"La particularité de Saint-Pierre, c'est qu'on met à disposition des outils avant d'en avoir un besoin impératif" explique le médecin Vincent Magnaval, du centre de santé, qui pratique ces téléconsultations depuis déjà quelques jours. Un seul cas avéré et isolé de Covid-19 a été recensé sur l'archipel, mais la télémédecine pourrait se révéler utile en cas de contamination à plus large échelle.
"Il n'y a pas de cas de Covid-19 circulant à Saint-Pierre, jusqu'à preuve du contraire. Pourtant, nous avons déjà tous les outils pour y faire face si jamais l'épidémie venait à se concrétiser ici." - Vincent Magnaval, médecin au Centre de santé
S'assurer que la téléconsultation est adaptée
Malgré tout, les cabinets médicaux restent ouverts et effectuent toujours des consultations en présentiel, insiste la CPS.
"On encourage les patients à contacter directement leur médecin habituel pour voir si le recours à la téléconsultation est ce qui est le plus approprié ou non" - Céline Rat, caisse de prévoyance sociale
Les généralistes se sont adaptés au confinement et aux risques liés au nouveau coronavirus. Le cabinet du docteur Dominique Bourel, par exemple, n'accepte désormais les patients que sur rendez-vous. "Cela nous permet de n'avoir plus qu'une ou deux personnes en même temps dans la salle d'attente", assure le professionnel de santé, qui propose les deux options.
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Les téléconsultations sont prises en charge à 100 % par la CPS au titre de l'assurance maladie. Les ordonnances délivrées par mail à l'issue de ces rendez-vous virtuels doivent être imprimées avant d'être présentées en pharmacie.
Reportage de Karim Baïla et Aldric Lahiton.