La troisième édition de l’opération « Tous à cheval » a eu lieu ce dimanche dans les centres équestres de Nouvelle-Calédonie. Petits et grands ont pu découvrir l’équitation, le dressage ou encore le saut d’obstacles.
Pour les clubs, il s’agit de faire vivre une discipline qui a des retombées économiques importantes pour toute la filière équine, mais les attentes des parents ont évolué.
Le reportage de Stéphanie Chenais
Tous à cheval reportage
« L’équitation, c’est un super sport »
Au club de la Gourmette, Joséphine bichonne sa monture trois fois par semaine. La jeune fille âgée de treize ans pratique l’équitation depuis six ans. Une passion qu’elle vit grâce à Dakota, un des quarante-deux chevaux de la Gourmette. Ce dimanche elle a partagé avec les familles venues à la journée porte-ouverte tout ce que l’équitation lui apporte.
« Moi, je trouve que l’équitation c’est un super sport parce qu’il faut faire confiance à un animal qui peut faire n’importe quoi, il fait comme il veut. Je pense que je vais continuer longtemps parce que vraiment, j’aime beaucoup ».
Outil de développement économique et outil social
La discipline connaît une baisse d’effectifs depuis cinq ans. Pour la Gourmette, comme pour les autres clubs qui ont ouvert leurs portes hier, recruter des futurs cavaliers est indispensable.
« On est un outil à la fois de développement économique et un outil social. Economique parce qu’on crée du volume de futurs cavaliers, de futurs acheteurs de chevaux, et ces cavaliers là vont faire vivre celui qui vend de la nourriture, celui qui vend du foin, celui qui ferre les chevaux et ainsi de suite » explique Bruno d’Arcangelo, le président de la Gourmette depuis sept ans.
S’adapter à la demande des parents
Et pour recruter de nouveaux cavaliers, les clubs n’ont pas le choix, ils doivent s’adapter.
« Avant, il n’y avait que la crèche ou les centres de loisir, maintenant, les clubs comme la Gourmette ont fait en sorte d’offrir ce service aux parents. On accueille les enfants le matin à 7 h, on les rend le soir à 17 h, on les garde le midi pour manger… On fait non seulement du ludique, mais on fait aussi de la garderie, parce qu’aujourd’hui c’est ce que notre clientèle nous réclame ».
Un des autres objectifs de la Gourmette est de recruter plus de garçons. Aujourd’hui, 90% des licenciés sont des filles.