Un protocole d'accord de financement a été signé jeudi dans la salle des délibérations de la mairie de Saint-Pierre. Il doit marquer le début du processus de l'arrêt du brûlage à ciel ouvert des déchets dans les deux communes.
Jeudi matin, l'État par le biais du ministère des Outre-mer et de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a signé un protocole de financement avec les communes de Saint-Pierre et de Miquelon-Langlade, pour engager un processus d'arrêt du brûlage des déchets à ciel ouvert.
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Des élus satisfaits
"C'est une très grosse victoire pour la mairie de Miquelon-Langlade. Les sommes nécessaires pour financer l'arrêt du brulage étaient colossales, impossibles à assumer pour les deux mairies. Le soutien de l'État était donc indispensable." Selon le maire de Miquelon-Langlade Franck Detcheverry, l'arrêt du brûlage devrait être effectif dans plusieurs mois.
Objectif septembre 2022
L'arrêt du brûlage ne sera possible qu'après plusieurs étapes. Selon Christophe Caignard, chargé de la gestion durable des déchets pour la mairie de Saint-Pierre, "les équipements nécessaires vont être commandés rapidement". La première phase va consister à "libérer et à dépolluer le site de la déchèterie", pour ensuite "traiter les déchets et les conditionner".
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Les appareils de traitement des déchets seront installés au sein de la déchèterie de Saint-Pierre, mais pourront être déplacés à Miquelon pour des "missions ponctuelles", précise Franck Detcheverry.
"L'arrêt définitif du brûlage des déchets à ciel ouvert pourrait être atteint d'ici le mois de septembre 2022."
L'accord signé promet un soutien financier de l'État de deux millions d'euros, les mairies s'engagent à hauteur de 500 000 €.
Les précisions d'Aldric Lahiton et Jérôme Anger :