Une analyse génétique révèle la santé du cerf de Virginie à Saint-Pierre et Miquelon

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114 échantillons de peau et de muscles collectés en 2021 ont été analysés par des spécialistes de l'université de Trent, située dans la province canadienne de l’Ontario. Des réunions publiques sont organisées à Saint-Pierre et à Miquelon pour rendre publics les résultats de ces recherches co-financées par l'université et la DTAM.

L'étude est née de ce constat : l'augmentation du nombre de cerfs dans l'archipel présentant des anomalies. Les recherches menées ont une dimension comparative, puisqu'elles s'intéressent également aux populations de cerfs de l'Île d'Anticosti (Golfe du Saint-Laurent au Canada) et à celles de l'archipel des Keys (Floride).

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Le résultat principal c'est qu'on a trouvé de la consanguinité, mais les niveaux ne sont clairement pas inquiétants.

Camille Kessler, Doctorante à l'université de Trent

L'espèce a été introduite à Miquelon-Langlade en 1953 avec l'arrivée de six couples. Depuis, sept autres cerfs ont rejoint le cheptel en 1981. Selon l'étude, ils présentaient déjà des pathologies. Le reportage de Marie-Paule Vidal et Jérôme Anger :

©saintpierreetmiquelon

Aujourd'hui et selon le dernier comptage effectué dans l'archipel, la population s'élèverait au moins à 800 cerfs de Virginie.

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