Le premier ministre Edouard Philippe, a tenu ce lundi 25 mai à Paris le "Ségur" de la santé. Le gouvernement veut refonder le système de santé de la France. Un système qui a donné des signes de faiblesse durant la crise du Covid-19.
•
Le premier ministre au chevet du système de santé de la France. Edouard Philippe a réuni de nombreux acteurs de l'hospitalisation et de la santé par visioconférence, ce lundi 25 mai, depuis le siège du ministère de la santé. En compagnie d'Olivier Véran, le locataire des lieux, il a égréné les mesures que le gouvernement entend mettre en place pour sauver ce système de santé. Une refondation que le chef du gouvernement espère rapide: les premiers chanties sont prévus pour la mi-juillet.
Tous les syndicats ne sont pas sur la même longueur d'onde. La question de la gouvernance du système de santé est aussi posée. Plus de médecins pour mieux décider. Le gros chantier sera la fermeture du nombre de lits dans les hôpitaux, et notamment en Guadeloupe. Le nerf de la guerre reste l'argent. Une réflexion est ouverte sur la TAA (dites T2A), la tarification à l'acte.Le gouvernement s'est donné 7 semaines pour rendre ses propositions.
Edouard Philippe veut que ce dossier avance vite. Après des années de disette, selon les personnels des hôpitaux, la santé publique en France pourrait-elle revenir à un système de santé qui reflète sa place de 6ème puissance mondiale ? La question qui obsède tous les soignants de France.
Une revalorisation des salaires et des carrières envisagée
Être à la "hauteur" de l'utilité de toutes les professions de la santé. Il est envisagé une revalorisation des salaires et des carrières. Personnel de soins, infirmières, médecins... Cela passe aussi par une réorganisation du temps de travail. Le spectre des 35 heures est dans la balance. Une concertation est lancée. Objectif permettre aux soignants de travailler comme ils le souhaitent.Tous les syndicats ne sont pas sur la même longueur d'onde. La question de la gouvernance du système de santé est aussi posée. Plus de médecins pour mieux décider. Le gros chantier sera la fermeture du nombre de lits dans les hôpitaux, et notamment en Guadeloupe. Le nerf de la guerre reste l'argent. Une réflexion est ouverte sur la TAA (dites T2A), la tarification à l'acte.Le gouvernement s'est donné 7 semaines pour rendre ses propositions.
Les malheurs de l'hôpital public en réflexion au Ségur de la santé
Un Ségur de la santé qui va dans le bon sens...
Pour l'UTS UGTG (l'Union des travailleurs de la santé), ces déclarations d'intention du gouvernement vont dans le bon sens. Ce sont des revendications de toujours de l'organisation syndicale, une des plus influentes en Guadeloupe. Mais comme "Saint-Thomas", l'UTS-UGTG attend de voir. Il faut surtout effacer les dettes du CHU de la Guadeloupe. Un établissement hospitalier qui enregistre des difficultés financières et budgétaires. En cause cette tarification à l'acte.Ségur de la santé: comme Saint-Thomas l'UTS-UGTG attend de voir